Solutions simples contre l'insomnie.

L'insomnie touche environ 10% de la population dans le monde . Il y a donc des millions de personnes qui souffrent d'insomnie chronique et ne peuvent accéder facilement au sommeil. Ces personnes peuvent surmonter ce problème en prenant des mesures simples .

Commencer par arrêter de fumer et de boire le soir: Les experts pensent que les personnes souffrant d'insomnie ne devraient pas fumer ou boire au moins trois heures avant d'aller au lit.

Dîner léger : La consommation de produits riches le soir empêche de dormir.

Prendre un verre de lait, chaud de préférence, est connu depuis longtemps comme un élément favorisant le sommeil.

Changer de matelas : un lit confortable est nécessaire pour retrouver un sommeil reposant.

La lecture est connue pour faciliter l'accès au sommeil.

Enfin, des massages du front et des yeux, de préférence effectués dans l'obscurité, peuvent accélérer aussi le processus du sommeil.

Ménopause : Le traitement hormonal substitutif (THS)

10 millions de femmes ménopausées en France, une sur cinq suit un THS...

Le but du THS est de protéger les femmes des conséquences de la ménopause sur la libido, la peau, les organes sexuels, le moral, les maladies cardiaques, l'ostéoporose (voir nos articles sur ces sujets). Il protégerait peut-être de la maladie d'Alzheimer. Il supprime immédiatement les bouffées de chaleur.
Il évite la supplémentation en calcium et vitamine D, préconisée chez la femme ménopausée (sous réserve d'une alimentation équilibrée)

Il peut être mis en route parfois en pré-ménopause, plus souvent en début de ménopause ou en cas de ménopause installée depuis quelques années.
On peut s'assurer qu'il s'agit bien de la ménopause, et non d'une autre cause d'arrêt des règles, par une prise de sang dosant la FSH et l'oestradiol : la FSH est très augmentée, l'oestradiol effondré.

Avant sa mise en route, votre médecin vous fera un examen gynécologique avec un frottis, un examen cardio-vasculaire (coeur, vaisseaux, tension artérielle, varices, etc), il prescrira un bilan sanguin et une mammographie.

Le THS est contre-indiqué en cas d'antécédent de cancer du sein ou de l'utérus, d'embolie pulmonaire. En cas d'antécédent de phlébite ou de maladie cardiaque, il faudra discuter du rapport bénéfices/risques.

Le THS peut être personnalisé en fonction de chacune : il peut être continu (surtout si hystérectomie), discontinu, avec ou sans règles.
Il peut être présenté :
*sous forme trans-dermique (le médicament est absorbé par la peau) soit en gel soit en patch,
*sous forme orale en comprimés (il rappelle la prise de pilule à celles qui l'ont utilisé)
*bientôt en spray nasal
*Sous forme d'ovules vaginaux ou de crèmes vaginales si le seul but du traitement est à ce niveau (sécheresse vaginale, problèmes urinaires).

Le choix va se faire avec votre médecin, selon vos desiderata... et ses habitudes car il existe plus de 40 produits sur le marché.
En cas d'effets non désirables ou désirés (retour des règles, tension mammaire, prise de poids), la multiplicité des formes et des dosages permet de les supprimer. C'est une question de motivation et de dialogue avec votre médecin.

Pour être efficace en prévention, surtout de l'ostéoporose, ce THS doit être poursuivi au moins 10 ans. Il n'y a actuellement pas d'âge limite précis pour l'arrêter.
Sous réserve d'une surveillance médicale régulière, mammographique en particulier, il n'expose pas à un risque de cancer plus élevé que le reste de la population féminine.

Source : medecine-et-sante.com/

Hypertension, un traitement «chirurgical»

Des médecins ont réussi pour la première fois en France à soigner un patient par «dénervation rénale».

Pourra-t-on un jour guérir l'hypertension artérielle (HTA) par un «petit» acte en radiologie interventionnelle, et éviter les médicaments à vie ? Le mois dernier, des médecins de l'hôpital européen Georges-Pompidou, à Paris, ont réussi pour la première fois en France à soigner un patient par «dénervation rénale», ouvrant la voie à des traitements innovants. Près de 25 % des personnes atteintes d'HTA, malgré un traitement bien conduit, ont un niveau de tension trop élevé qui les expose aux risques d'infarctus ou d'attaques cérébrales… Après un bilan recherchant une cause rare d'HTA ou une mauvaise observance thérapeutique, les médecins se lancent dans une surenchère de médicaments pas forcément efficaces ni dénués d'effets secondaires. Dans ce contexte, une nouvelle technique qui vise à diminuer l'activité du nerf sympathique rénal a été développée. Ce procédé est en cours d'évaluation dans un essai international en France, Allemagne, Australie, Belgique, Pologne et États-Unis. «On ne s'adresse actuellement qu'aux patients souffrant d'hypertension résistante, c'est-à-dire avec un niveau de tension supérieur à 14/9, malgré une association thérapeutique de trois médicaments comprenant un diurétique», explique le professeur Michel Azizi, de l'hôpital Pompidou, qui a réalisé l'intervention avec le Pr Marc Sapoval. Par un cathéter, une sonde de radiofréquence est introduite dans les artères rénales pour détruire le nerf sympathique rénal par des ondes de basses fréquences. La procédure, sous anesthésie locale, dure une heure. Le premier patient en France va bien et a amélioré son niveau tensionnel. Les résultats définitifs seront appréciés au bout de six mois. Dans le monde, 50 malades ont bénéficié du procédé, avec une réduction de leur tension sans effet secondaire important.
Dr Martine Perez
Source: lefigaro.fr