Diabète et Grossesse


Le diabète de grossesse


Le diabète de grossesse apparaît vers la fin du 2e et au 3e trimestre. Il se manifeste par une augmentation du taux de sucre dans le sang qui survient uniquement lors de la grossesse. On le retrouve dans 2 à 4 % des grossesses et il peut affecter la mère et son enfant. Le diabète de grossesse disparaît après l'accouchement dans 90 % des cas.
Durant la grossesse, le placenta produit des hormones qui enrayent l'action de l'insuline. Chez certaines femmes cela entraînera une hyperglycémie, puis un diabète. Les femmes âgées de plus de 35 ans avec un surplus de poids et des cas de diabète dans la famille sont plus à risque que les autres. De plus, si la femme a accouché d'un bébé de plus de 4 kg (9 lbs) et a déjà développé un diabète de grossesse lors d’une grossesse précédente, il y a davantage de risques que ce type de diabète apparaisse lors de la grossesse suivante.

Les symptômes

Généralement, la femme enceinte n'a pas de symptômes évidents de diabète. Mais il arrive qu'ils se manifestent : fatigue inhabituelle, soif exagérée et une augmentation du volume des urines. Dès l’apparition de ces symptômes, une consultation avec le médecin traitant s’impose.

Les risques

Les risques sont nombreux lorsque le taux de sucre n'est pas bien contrôlé.

Pour la mère :

fleche Fatigue accrue
fleche Augmentation du risque d'infection
fleche Surplus de liquide amniotique, ce qui augmente le risque d'un accouchement prématuré
fleche Risque d'un accouchement par césarienne à cause du poids du bébé

Pour le bébé :

fleche Bébé plus gros que la normale
fleche Hypoglycémie à la naissance
fleche Jaunisse, surtout si l'enfant est prématuré
fleche Manque de calcium dans le sang
fleche Difficultés respiratoires
Ces complications surviennent lorsque le diabète n'est pas contrôlé durant la grossesse.

Le diagnostic

Les lignes directrices pour le traitement du diabète au Canada recommandent un test de dépistage du diabète chez les femmes enceintes entre la 24e et la 28e semaine de grossesse.
Le test de dépistage du diabète de grossesse (ou diabète gestationnel) est un test sanguin où on mesure la glycémie 1 heure après la prise de 50 g de glucose. Si le résultat se situe entre 7,8 et 10,2 mmol/L, le médecin traitant proposera un test sanguin plus élaboré en plus de recommander un plan d'alimentation personnalisé conçu par une diététiste.
S'il y a un diagnostic de diabète gestationnel, un plan d'alimentation personnalisé sera élaboré pour contrôler le taux de sucre sanguin. Si cela n'est pas suffisant, le médecin prescrira alors des injections d'insuline (les antidiabétiques oraux ne sont pas recommandés).

Le traitement

Généralement, l'établissement d'un plan d'alimentation personnalisé suffira à assurer un bon contrôle des glycémies. Une saine alimentation et une bonne hygiène de vie (repos, sommeil et activité physique) seront suffisants pour contrôler le diabète de grossesse. Si les glycémies demeurent trop élevées, des injections d'insuline seront nécessaires.

L'accouchement

Au moment où les contractions débutent, les injections d'insuline cessent. Durant l'accouchement, l'équipe médicale surveillera régulièrement les glycémies, en choisissant un traitement selon les lectures. Quant au bébé, ses glycémies seront elles aussi contrôlées durant les heures qui suivront sa naissance.
Le diabète de grossesse de la mère disparaît après l'accouchement dans la majorité des cas. Toutefois, les risques de développer un diabète dans les années qui suivent iront en augmentant surtout si un excès de poids est maintenu. Pour éviter de développer un diabète de type 2 plus tard, il est conseillé que la femme surveille son poids et fasse de l'activité physique plusieurs fois par semaine.
De plus, il est recommandé qu¹un test mesurant la glycémie soit fait quelques mois après l¹accouchement afin de vérifier si le taux de sucre est revenu à des valeurs normales. Avant d'entreprendre une autre grossesse, une consultation avec le médecin est également suggérée.

L'allaitement

Comme pour toutes les grossesses, l'allaitement est recommandé, si la mère le peut. Le plan alimentaire établi lors du dernier trimestre de la grossesse demeure sensiblement le même pour la période d'allaitement. 
Source : Diabète Québec, Association canadienne du diabète, Association médicale canadienne. Révisé et corrigé en mars 2001 par Marie-Claire Barbeau, diététiste, Service d'enseignement Diabétaide.Révisé en janvier 2006.

Diabète et Cécité.


La Rétinopathie Diabétique et les Maladies des Yeux

La rétinopathie diabétique (atteinte des yeux : œil et rétine) est une grave complication du diabète qui touche 50% des patients diabétiques de type 2. Les yeux sont particulièrement sensibles à l'atteinte des petits vaisseaux. En France, la rétinopathie diabétique est la première cause de cécité avant 65 ans.

Causes et processus de la rétinopathie diabétique


A l'extrémité des artères se trouvent les capillaires, ces petits vaisseaux qui irriguent les parties du corps et les organes. Composée de cellules visuelles et parcourue par une multitude de petits vaisseaux, la rétine est cette fine membrane de l'oeil qui réceptionne les impressions lumineuses venues de l'extérieur. Via le nerf optique, elle les transmet au cerveau qui les traduit en images. L'excès de sucre dans le sang fragilise la paroi des capillaires, entraînant une perte d'étanchéité. Il s'ensuit la rupture puis l'éclatement des vaisseaux rétiniens.

Rétinopathie diabétique et baisse de l'acuité visuelle

Au fur et à mesure, des zones étendues de la rétine ne sont plus oxygénées. En réaction, la rétine produit de nouveaux vaisseaux encore plus fragiles. Le phénomène s'amplifie et s'étend jusqu'à la macula (zone au milieu de la rétine) où se situe le centre de la vision. La macula s'épaissit, il se produit un œdème maculaire (gonflement de la macula), responsable alors d’une baisse de l’acuité visuelle qui peut être très importante et que partiellement réversible.
Par ailleurs, les néovaisseaux peuvent saigner en nappe dans le vitré devant la rétine, responsable d’une perte de la vision, jusqu’à résorbtion de l'hémorragie. Mais celle-ci peut ne pas se résorber et nécessiter donc une ablation chirurgicale (vitrectomie). Ces phénomènes peuvent conduire à l’apparition d'une fibrose qui peut entraîner une traction de la rétine avec risque de déchirure et donc de décollement de la rétine, responsable d’une perte définitive de la vision.

Complications du diabète au niveau des yeux : pas de symptômes au début...

Si certains troubles de la vue peuvent indiquer la présence d'une rétinopathie diabétique (lettres déformées à la lecture, difficultés à passer de la lumière à l'obscurité...) la maladie s'installe souvent sans donner de signes d'alerte. On peut donc être atteint de rétinopathie même avec une bonne vue et en l'absence de symptôme. D'où l'importance d'un contrôle régulier par un spécialiste et d'un dépistage précoce. Si on laisse s'étendre la maladie, celle-ci finira par toucher le centre de l'oeil et la rétine, créant de graves et irrémédiables troubles de la vision.
Par ailleurs, la rétinopathie accélère la survenue d'autres pathologies des yeux comme les glaucomes ou la cataracte.

Prévention et traitement de la rétinopathie du diabète

Si des traitements existent et sont efficaces (notamment au laser) pour freiner l'évolution de la maladie et empêcher la cécité, le meilleur traitement reste la prévention : par un contrôle régulier (au moins une fois par an) chez un ophtalmologue, l'atteinte de l'équilibre glycémique, une tension artérielle maîtrisée, ainsi qu'une bonne hygiène de vie.

Les examens de l'ophtalmologue

L'ophtalmologue procède à plusieurs examens comme :
  • la mesure de l'acuité visuelle,
  • la tension de l'oeil,
  • voire la pratique une angiographie rétinienne (qui informe sur la perméabilité des vaisseaux rétiniens).
Mais le principal contrôle reste le classique "examen de fond d'oeil", obtenu par dilatation de la pupille.

Contrôles par rétinographe

Plus récent et moins contraignant, le rétinographe non mydriatiquepermet une photographie numérique du fond d'oeil sans dilatation de la pupille. Précis, cet examen, d'une durée relativement courte, peut être réalisé par du personnel non médical (orthoptiste ou infirmier). Le recours plus général à cet appareil permettrait de repérer les nombreuses personnes qui ne sont pas dépistées.

L'AFD défend l'usage et l'extension de cette technique, qui présente l'autre avantage d'être facilement transportable. Des expériences pilotes de dépistage itinérant ont déjà été réalisées dans ce sens sur le territoire, avec des résultats très positifs.

Diabète et alimentation


Diabète et alimentation: le régime méditerranéen (ou crétois) pourrait prévenir la maladie.

Le régime méditerranéen (ou crétois) pourrait protéger du diabète de type 2 selon une étude espagnole publiée dans le British Medical Journal. Alors que plusieurs études ont déjà montré un effet protecteur de ce régime alimentaire contre les maladies cardiaques, son effet sur le diabète est encore peu étudié. 

Miguel Martinez-Gonzalez de l’Université de Navarra et son équipe ont évalué, pendant 4 ans, l'adhérence au régime méditerranéen et l'état de santé de 13000 anciens étudiants de l’université ayant une moyenne d’âge de 38 ans et n'ayant pas de diabète. Quarante personnes ont développé la maladie pendant l'étude.
Le régime méditerranéen est riche en fibres, en graisses saines d'origine végétale et pauvre en gras trans et saturés. L'huile d'olive est utilisée de façon importante pour la cuisson et la friture, dans les vinaigrettes et sur le pain. Le régime est aussi caractérisé par les fruits, les noix, les grains, les légumes et le poisson alors que la consommation de viande et de produits laitiers est relativement faible. 

Les participants qui s’en étaient tenus strictement à un régime méditerranéen avaient 83% moins de risques de développer la maladie alors qu'une adhérence modérée au régime était associée à un risque diminué de 59%. 

"Nous ne nous attendions pas à une réduction aussi importante" dit le chercheur. La protection semblait accrue pour les personnes plus âgées, celles qui fument et celles ayant des membres de leur famille diabétiques. Mais plus d'études sont nécessaires pour confirmer ce lien, indique le chercheur. 

Psychomédia avec source: Medpage Today 

DIABÈTE DE TYPE 1


DIABÈTE DE TYPE 1 Qu'est-ce que c'est ?


Le diabète de type 1 qu'on appellé aussi diabète insulinodépendant, ou encore diabète juvénile ou diabète "maigre", est une maladie auto-immune. Cela signifie que cette maladie est provoquée par les propres défenses immunitaires de l'organisme : tout se passe comme si l'organisme détruisait lui-même les cellules de son pancréas qui sécrètent l'insuline (cellules bêta des îlots de Langherans).
En conséquence, l'insuline n'est pas suffisamment fabriquée et ne peut plus jouer son rôle qui consiste à faire baisser le taux de glucose (la glycémie) dans le sang.
Les personnes qui souffrent d'un diabète de type 1 présentent donc une hyperglycémie chronique, soit une glycémie dosée à jeun dans le sang supérieure ou égale à 1,26 grammes par litre ou 7 m mol/l, sur deux contrôles successifs.
Le diabète de type 1 concerne environ 150 000 patients en France et, pour la moitié des malades, le diabète de type 1 se déclare avant l'âge de 20 ans, avec un pic de fréquence à l'âge préscolaire (4-5 ans) et à la puberté (15 ans). Les garçons sont plus touchés que les filles.

Diabète- Le soin des pieds



Les personnes diabétiques doivent porter une attention particulière à leurs pieds afin de les maintenir en bonne santé.
Mal contrôlé, le diabète apporte son lot de problèmes. Il favorise l’apparition de complications comme la neuropathie (atteinte des nerfs) et l’artériosclérose. Ces deux conditions offrent un terrain fertile à l’émergence de problèmes aux pieds. De plus, ces complications sont un facteur important d’hospitalisations et d’amputations chez les personnes diabétiques.
La neuropathie entraîne une diminution et souvent une perte de sensibilité au froid, à la chaleur et à la douleur. Cette situation fait en sorte qu’une personne diabétique peut marcher sur un tesson de verre et ne pas sentir de douleur. La diminution de la circulation sanguine au niveau des pieds ralentit la cicatrisation des blessures ou des lésions et augmente le risque d’infection.
Il est possible d’éviter plusieurs problèmes en : 
  • portant une attention spéciale à ses pieds
  • faisant examiner ses pieds par le médecin 2 fois par année
  • maintenant ses glycémies près des valeurs normales
  • perdant du poids, si nécessaire
  • faisant régulièrement une activité physique comme la marche
  • cessant de fumer
  • réduisant sa consommation d’alcool

Le soin des pieds

Le soin des pieds fait partie de la vie des personnes diabétiques, au même titre que les glycémies quotidiennes. Les règles sont simples :

fleche Prévention :

Examiner les pieds tous les jours. Chercher les zones de peau sèche et de rougeurs, les ampoules, les lésions, etc.Choisir un endroit bien éclairé. Utiliser un miroir pour regarder sous les pieds ou demander l'aide de quelqu'un.
Ne jamais marcher pieds nus à la maison et surtout à la plage.
Prendre garde aux risques de brûlures ou d'engelures. Toujours vérifier la température de l'eau du bain avec le coude. Ne jamais mettre de bouillotte ou de coussin chauffant sur les pieds.
Faire le test de la boule d'ouate régulièrement. Après avoir enlevé souliers et bas, effleurer la surface des pieds et des orteils avec une boule d'ouate. Si aucune sensation n'est perçue, il y a un risque d'atteinte du système nerveux. Aviser immédiatement le médecin.
Porter des vêtements amples qui ne gênent pas la circulation sanguine.

fleche Soins :

Laver ses pieds tous les jours avec de l'eau tiède et un savon doux, non parfumé. Éviter les bains prolongés et bien essuyer ses pieds, particulièrement entre et sous les orteils.
Appliquer, en couche mince, une lotion hydratante, non parfumée, lorsque la peau est sèche. Ne pas appliquer de crème sur les lésions, entre et sous les orteils. Faire pénétrer la crème et enlever le surplus, car ceci peut entraîner un excès d'humidité.
Poncer doucement les callosités (épaississement de la peau) après le bain ou la douche. Si la sensibilité est bonne, utiliser une pierre ponce douce et humidifiée, frotter la zone toujours dans le même sens, sans mouvement de va-et-vient. Ne jamais utiliser un produit vendu sur le marché ni d'instrument tranchant pour enlever les callosités. Si des problèmes de sensibilité ou de circulation surviennent, consulter un professionnel de la santé spécialisé en soins de pieds.

fleche Ongles :

Ne pas garder ses ongles trop longs. Limer ses ongles à égalité avec le bout des orteils. Utiliser une lime de papier «émeri». Toujours arrondir les coins des ongles avec la lime. Ne pas couper les ongles avec un coupe-ongle ou un autre instrument tranchant.

fleche Bas :

Porter des bas propres et les changer chaque jour. Choisir des bas permettant de garder les pieds secs. De nouvelles fibres permettent l'élimination de la transpiration et peuvent s'avérer un bon choix. S'assurer que les bas ne nuisent pas à la circulation sanguine et qu'ils ne font pas de pression sur la peau.

fleche Chaussures :

Choisir les chaussures avec beaucoup de soin. Elles doivent être souples et confortables dès l'achat. Les orteils doivent disposer de suffisamment d'espace et ne pas être coincés.
Éviter les souliers trop pointus. Acheter les chaussures neuves en fin de journée alors que les pieds sont enflés.
Éviter les talons trop hauts (maximum de 3 cm) car ils mettent trop de pression sur les orteils. Porter les chaussures neuves graduellement afin de les assouplir. Porter des chaussures appropriées lors d'une activité physique.
S'assurer s'il n'y a pas de corps étrangers (boutons, cailloux, etc.) à l'intérieur des chaussures avant de les mettre.

Que faire en cas de lésions ?

En cas de lésions mineures, il est recommandé de nettoyer la surface affectée avec de l’eau et du savon. Appliquer un pansement sec en évitant de serrer le pied et de mettre un diachylon directement sur la peau. Surveiller l’apparition d’infection. Les signes d’un début d’infection sont : rougeur, écoulement, gonflement ou douleur (à noter que celle-ci peut-être absente).
Dans ces cas-là, une consultation avec un médecin, l’infirmière d’un centre pour personnes diabétiques ou un professionnel de la santé spécialisé en soins de pieds s’impose.
Dans tous les autres cas de blessures, de lésions ou de plaies, consulter immédiatement un médecin.Source. http://www.diabete.qc.ca/html/vivre_avec_diabete/soin_pied.html
                              Pour En Finir Définitivement avec le Diabète, consulter/télécharger:  goo.gl/YEeux1

Café et Diabète.


Bénéfices du Café pour la santé....
.....................Le café pourrait avoir un effet protecteur contre le diabète de type 2.

De plus en plus de données semblent en effet indiquer que la consommation de café peut protéger contre l’apparition du diabète de type 2. Comme dans de nombreux domaines de recherche, le mécanisme exact de cet effet protecteur apparent n’a pas encore été élucidé. Il semble plus vraisemblable que d’autres substances que la caféine soient à l’origine de cet effet protecteur car il a été observé à la fois avec des produits caféinés et décaféinés.

Source. http://www.eufic.org/article/fr/artid/Cafeine-sante/

Diabète- Prévention


Prévention du diabète sucré
Rapport d'un Groupe d'étude de l'OMS


Le diabète sucré - une maladie chronique souvent débilitante qui présente des complications sévères, entrainant notamment cécité, cardiopathie, néphropathie et neuropathie - touche des millions de personnes dans le monde. On le retrouve dans presque toutes les populations et il apparaît comme un problème qui prend de l'ampleur dans les pays en développement. Le coût de la maladie, en termes de souffrances, de soins de santé et de pertes de ressources humaines, est élevé. Une meilleure connaissance des causes et des mécanismes des principaux types de diabète sucré constitue désormais la base des activités de prévention.

Ce rapport d'un groupe international d'experts donne un aperçu de la situation épidémiologique, présente la classification et les critères diagnostiques actuels et analyse les possibilités de prévention des principaux types de diabète et de leurs complications. Il évoque également l'introduction des programmes de lutte contre le diabète et leur rapport coût/efficacité.
Si la recherche doit se poursuivre, le rapport insiste sur les possibilités de prévention des complications du diabète et d'intervention dans les groupes à haut risque, et engage vivement les autorités compétentes à mettre en route sans délai des stratégies appropriées de prévention et de lutte Source. http://www.who.int/blindness/publications/diabetes/fr/index.html

Pour En Finir Définitivement avec le Diabète, télécharger le Guide : goo.gl/YEeux1

Diabete-


Le diabète est une maladie chronique qui survient lorsque le pancréas ne produit pas assez d'insuline ou lorsque l'organisme n'est pas capable d'utiliser efficacement l'insuline qu'il produit. Il en résulte une concentration accrue de glucose dans le sang (hyperglycémie).
Le diabète de type 1 (connu auparavant sous le nom de diabète insulinodépendant ou diabète juvénile) se caractérise par une production d'insuline insuffisante.
La diabète de type 2 (appelé jadis diabète non insulinodépendant ou diabète adulte) résulte de l'utilisation inadéquate de l'insuline par l'organisme. Il est souvent la conséquence d'un excès pondéral et de l'inactivité physique.
Le diabète gestationnel est l'hyperglycémie qui est détectée pendant la grossesse.
......


Le poids du diabète augmente à l’échelle mondiale, en particulier dans les pays en développement. Ses causes en sont complexes, mais sont en grande partie dues aux augmentations rapides enregistrées dans la fréquence du surpoids, de l’obésité et de la sédentarité.
Même si tout porte à croire qu’une grande proportion des cas de diabète et de ses complications pourrait être prévenue par un régime alimentaire sain, de l’exercice physique régulier, le maintien d’un poids corporel normal et l’arrêt du tabac, ces conseils sont loin d’être largement appliqués.
Une action coordonnée est nécessaire à l’échelle des politiques internationales et nationales afin de réduire l’exposition aux facteurs de risque connus du diabète et d’améliorer l’accès aux soins et la qualité de ces derniers.