Les vaccins font des miracles

TORONTO – Les vaccins sont plus que sécuritaires pour les enfants, ils sauvent carrément des vies, affirme le bureau ontarien du Collège des médecins de famille du Canada, malgré les inquiétudes de certains parents.

Une étude menée par le collège révèle que 33 % des parents ontariens qui ont fait vacciner leurs enfants ou qui planifient de le faire sont nerveux à cet égard. Près du quart d’entre eux ont dit qu’il s’agissait d’une décision difficile à prendre et 42 % ont révélé qu’ils sentaient une pression sociale pour le faire.

Plusieurs parents croient que la vaccination va provoquer des réactions néfastes telles que des maladies neurologiques.

«Les immunisations en réalité sauvent des vies et sont très sécuritaires », a déclaré le chef de la direction du collège, Jan Kasperski. Il y a tellement de mauvaises informations qui circulent que ça rend la tâche difficile aux parents.»

Les autorités de la santé publique au Canada ont mis sur pied, après des années de recherche, un programme d’immunisation qui protège les enfants de 13 graves maladies, a rappelé M. Kasperski.

De son côté, le Dr Val Rachlis, un généraliste de Toronto qui pratique depuis 1974, estime que les vaccins sont de véritables miracles de la médecine moderne.

«Plusieurs maladies sont très dangereuses et les vaccins qui les préviennent sont de véritables miracles de la médecine moderne… Je n’ai jamais vu de sérieuses complications causées par une vaccination dans toutes mes années de pratique», a-t-il dit.

«Ce n’est pas parce qu’on ne voit plus une maladie, par exemple la polio, qu’elle est éradiquée de la planète. Elle est peut-être dans un pays en développement. De nos jours, avec les mouvements internationaux, un enfant qui n’est pas immunisé est à risque s’il se retrouve en présence de quelqu’un qui porte la maladie en lui», a-t-il ajouté.

Pour plus d’information sur les vaccins, consultez le www.phac-aspc.gc.ca .
Source: lejournaldequebec.canoe.ca

Solutions simples contre l'insomnie.

L'insomnie touche environ 10% de la population dans le monde . Il y a donc des millions de personnes qui souffrent d'insomnie chronique et ne peuvent accéder facilement au sommeil. Ces personnes peuvent surmonter ce problème en prenant des mesures simples .

Commencer par arrêter de fumer et de boire le soir: Les experts pensent que les personnes souffrant d'insomnie ne devraient pas fumer ou boire au moins trois heures avant d'aller au lit.

Dîner léger : La consommation de produits riches le soir empêche de dormir.

Prendre un verre de lait, chaud de préférence, est connu depuis longtemps comme un élément favorisant le sommeil.

Changer de matelas : un lit confortable est nécessaire pour retrouver un sommeil reposant.

La lecture est connue pour faciliter l'accès au sommeil.

Enfin, des massages du front et des yeux, de préférence effectués dans l'obscurité, peuvent accélérer aussi le processus du sommeil.

Ménopause : Le traitement hormonal substitutif (THS)

10 millions de femmes ménopausées en France, une sur cinq suit un THS...

Le but du THS est de protéger les femmes des conséquences de la ménopause sur la libido, la peau, les organes sexuels, le moral, les maladies cardiaques, l'ostéoporose (voir nos articles sur ces sujets). Il protégerait peut-être de la maladie d'Alzheimer. Il supprime immédiatement les bouffées de chaleur.
Il évite la supplémentation en calcium et vitamine D, préconisée chez la femme ménopausée (sous réserve d'une alimentation équilibrée)

Il peut être mis en route parfois en pré-ménopause, plus souvent en début de ménopause ou en cas de ménopause installée depuis quelques années.
On peut s'assurer qu'il s'agit bien de la ménopause, et non d'une autre cause d'arrêt des règles, par une prise de sang dosant la FSH et l'oestradiol : la FSH est très augmentée, l'oestradiol effondré.

Avant sa mise en route, votre médecin vous fera un examen gynécologique avec un frottis, un examen cardio-vasculaire (coeur, vaisseaux, tension artérielle, varices, etc), il prescrira un bilan sanguin et une mammographie.

Le THS est contre-indiqué en cas d'antécédent de cancer du sein ou de l'utérus, d'embolie pulmonaire. En cas d'antécédent de phlébite ou de maladie cardiaque, il faudra discuter du rapport bénéfices/risques.

Le THS peut être personnalisé en fonction de chacune : il peut être continu (surtout si hystérectomie), discontinu, avec ou sans règles.
Il peut être présenté :
*sous forme trans-dermique (le médicament est absorbé par la peau) soit en gel soit en patch,
*sous forme orale en comprimés (il rappelle la prise de pilule à celles qui l'ont utilisé)
*bientôt en spray nasal
*Sous forme d'ovules vaginaux ou de crèmes vaginales si le seul but du traitement est à ce niveau (sécheresse vaginale, problèmes urinaires).

Le choix va se faire avec votre médecin, selon vos desiderata... et ses habitudes car il existe plus de 40 produits sur le marché.
En cas d'effets non désirables ou désirés (retour des règles, tension mammaire, prise de poids), la multiplicité des formes et des dosages permet de les supprimer. C'est une question de motivation et de dialogue avec votre médecin.

Pour être efficace en prévention, surtout de l'ostéoporose, ce THS doit être poursuivi au moins 10 ans. Il n'y a actuellement pas d'âge limite précis pour l'arrêter.
Sous réserve d'une surveillance médicale régulière, mammographique en particulier, il n'expose pas à un risque de cancer plus élevé que le reste de la population féminine.

Source : medecine-et-sante.com/