Le chocolat, c'est bon pour le coeur

Réputé pour remonter le moral en cas de petite déprime, le chocolat se révèle aussi bénéfique pour le coeur. Pour preuve supplémentaire, cette étude montrant un risque réduit de récidive d'accident cardiaque chez les consommateurs aguerris de chocolat...
Les flavonoïdes du cacao protègent des maladies cardiovasculaires
Gras et sucré, le chocolat est surtout riche en flavonoïdes, des molécules antioxydantes très intéressantes en santé. C'est simple, le cacao est l'aliment qui contient le plus de flavonoïdes. Il en renferme même deux fois plus que le thé vert ou le vin.

Doté de telles propriétés antioxydantes, le chocolat possède des effets protecteurs sur le système cardiovasculaire. En effet, les antioxydants préviennent le phénomène d'athérosclérose, empêchent la formation du mauvais cholestérol, diminuent la pression sanguine, agissent sur la souplesse des parois vasculaires, soit sur autant de facteurs de risque de maladies cardiovasculaires.

Tous ces effets se traduisent-ils concrètement par une diminution des maladies cardiovasculaires ? Peut-on réellement mesurer les effets du chocolat sur le cœur et les vaisseaux ? C'est précisément ce qui a été démontré dans cette étude qui a porté sur plus de 1100 personnes ayant fait une attaque cardiaque. Après avoir été renseignés sur leur consommation habituelle de chocolat, les auteurs constatent que le risque de récidive est d'autant plus faible que les sujets sont de grands consommateurs de chocolat. Au terme de 8 ans de suivi, on s'aperçoit que comparativement aux personnes qui ne mangent pratiquement pas de chocolat, ceux qui en consomment occasionnellement ont un risque de mourir de maladie cardiovasculaire réduit de 27%. Ce risque est diminué de 44% chez ceux qui en mangent une fois par semaine et de 66% chez les plus grands amateurs de chocolat.

Quel type de chocolat faut-il manger ?

Dans cette étude, les auteurs n'ont trouvé aucune différence en fonction du type de chocolat (noir ou au lait). Mais sur le principe, retenez que les flavonoïdes sont contenus dans le cacao. Ainsi, plus un chocolat est concentré en cacao, plus il sera riche en flavonoïdes. C'est le cas du chocolat noir, par rapport au chocolat au lait, ce dernier étant dilué avec des produits laitiers. Quant au chocolat blanc, c'est évidemment le plus pauvre : sachez qu'il ne contient pas de cacao et qu'il est fabriqué à partir du beurre de cacao.

Dr Philippe Presles
07/09/2009
Janszky I. et coll. Journal of Internal Medicine, 266 (3) : 248-57, 2009.

Source: e-sante.fr

Des vitamines et antioxydants pour prévenir la cataracte

États-Unis - Consommer des aliments riches en antioxydants et en vitamine E diminuerait le risque pour une femme de développer une cataracte. C’est ce que démontre une très large étude menée par l’équipe du Dr Christen de l’école médicale Harvard de Boston.

Les chercheurs ont examiné les données médicales de 35 551 femmes âgées de 45 ans ou plus faisant partie de l’étude sur la santé des femmes. Elles avaient dû remplir en 1993, au démarrage de l’étude qui a duré 10 ans, des questionnaires sur leur alimentation.

A partir de ces questionnaires, les chercheurs ont analysé les niveaux de plusieurs antioxydants, comme l’alpha et le bêta-carotène, la lutéine, la zéaxanthine, le lycopène, mais aussi de plusieurs vitamines comme la C et la E. A l’issue de l’étude, 2031 femmes avaient développé une cataracte.

Les femmes ayant consommé le plus de lutéine et de zéaxanthine ont 18 % de risques en moins de développer la maladie que celles en consommant moins. Avec la vitamine E, le risque est diminué de 14 %. Ces trois éléments empêcheraient la formation de radicaux libres au niveau des yeux.

On retrouve la lutéine dans le jaune d’œuf, les légumes jaunes ou à feuilles vertes. La zéaxanthine peut se retrouver dans le chou-fleur, le jaune d’œuf, les épinards et le jus d’orange. La vitamine E se retrouve dans les huiles, les fruits secs et le soja.

Source: Maxisciences.com

Avant l'arrivée de la grippe A, comment renforcer ses défenses immunitaires ?

Surfant sur la potentielle pandémie de grippe A(H1N1), plusieurs laboratoires vantent les mérites de gélules pour lutter contre les virus. "Grippe A et autres maux de l'hiver : comment s'y préparer", annonce Merck pour promouvoir sa gamme Bion, "les probiotiques de l'hiver". Est-ce bien nécessaire ? Existe-t-il des "recettes" pour mieux préparer son organisme à affronter la grippe ?
"Il n'y a pas de lien entre alimentation et risque infectieux sauf, évidemment, pour les personnes en dénutrition", résume Serge Hercberg, vice-président du Comité stratégique du programme national nutrition santé (PNNS). "Toute malnutrition augmente la vulnérabilité aux infections", rappelle le Réseau Environnement Santé (RES).

Manger équilibré et sans excès. Tel est le mot d'ordre pour renforcer ses défenses immunitaires. La suralimentation, qui peut se traduire par un excès d'apport en lipides ou en sucres ajoutés, baisse la résistance bactérienne. "Toute alimentation industrielle transformée (sodas, nuggets...) réduit la concentration en micronutriments et favorise la baisse des défenses immunitaires", affirme le nutritionniste Laurent Chevallier.

Huîtres, ail et champignons. Certains aliments doivent être privilégiés. Ainsi, "les fruits apportent des micronutriments, vitamines et antioxydants qui s'opposent aux radicaux libres pour renforcer les défenses immunitaires", souligne le docteur Arnaud Cocaul, nutritionniste à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière. "Il faut manger des crudités et des légumes verts, riches en vitamine C et en fer, le fer végétal étant mieux absorbé", précise le docteur Catherine Delplanque, homéopathe, qui préconise, chaque matin, le cocktail 421 (4 oranges, 2 citrons, 1 pamplemousse).

"On ne doit pas manquer de zinc, très présent dans les huîtres", insiste le docteur Chevallier, ni de sélénium, ni de "protéines, notamment pour leurs acides aminés indispensables", complète Jacques Fricker, médecin nutritionniste. Ne pas oublier non plus "la vitamine D, nutriment essentiel ; or 70 % des Français en sont déficitaires en hiver", insiste le docteur David Servan-Schreiber. Autres "dadas" de l'auteur du best-seller Guérir : "Les champignons, notamment les japonais ou les pleurotes, parce qu'ils stimulent eux aussi les défenses immunitaires" ainsi que "l'ail, l'oignon et l'échalote, qui aident à lutter contre les infections". Et David Servan-Schreiber d'ajouter : "Je constate que les patients qui ont une alimentation équilibrée (plus de fruits et
légumes, moins de viandes) et qui ne fument pas me disent tous "j'ai moins de rhume"".

Par ailleurs, "des études montrent que les probiotiques améliorent la réponse vaccinale, et les prébiotiques (fibres alimentaires présentes dans de nombreux végétaux) fortifient la flore intestinale", poursuit Jean-Michel Lecerf, médecin nutritionniste à l'Institut Pasteur de Lille. Quant aux fameux "acides gras essentiels (omega 3, omega 6), ils renforcent les défenses immunitaires en général", selon le docteur Fricker.

L'illusion des compléments alimentaires. "Les compléments alimentaires n'ont aucun intérêt, ce n'est que du marketing, lâche Serge Hercberg. Pis, une prise excessive, notamment en béta carotène, peut comporter des risques."

Pour le docteur Alain Pradignac, de l'hôpital de Hautepierre (Strasbourg), "les laboratoires surfent sur la vague de l'inquiétude. Toutefois, les compléments alimentaires présentent peu de risque de toxicité lié à un excès". Surtout, "les gens s'appuient parfois sur la prise de ces pilules pour se dédouaner d'une alimentation correcte", constate le docteur Cocaul. Certes, "une alimentation équilibrée devrait suffire, mais souvent on en est loin ; les gens ont donc souvent besoin d'oligo-éléments, considère le docteur Delplanque. C'est pourquoi je préconise des cures, de cuivre ou de sélénium, par exemple, mais sans faire de l'automédication", insiste-t-elle. Mieux vaut demander conseil à son médecin et ne pas acheter ces produits sur Internet.

Responsable médical au sein du laboratoire Merck, qui commercialise des compléments alimentaires, le docteur Olivier Joly préconise ces gélules "en renfort, pour mieux affronter l'hiver". Il met en avant une étude publiée en 2005 dans Clinical Nutrition selon laquelle "la prise de bactéries probiotiques pendant au moins trois mois a significativement abrégé de près de deux jours la durée des épisodes de rhume, des syndromes pseudo-grippaux et a réduit la sévérité des symptômes".

Un peu de bon sens. Outre une alimentation équilibrée, il est aussi conseillé, pour protéger son organisme, de faire du sport - mais pas trop - de bien dormir et de limiter les facteurs de stress oxydant (tabac, pollution, pesticides, etc.). Pasteur ne disait-il pas "le microbe n'est rien, le terrain est tout" ?
Source: lemonde.fr

VIH et SIDA- Deux nouveaux anticorps du virus du Sida découverts

États-Unis - Des chercheurs associés à l’Initiative mondiale pour un vaccin anti-Sida (IAVI) ont découvert deux nouveaux anticorps présentant des capacités puissantes de neutralisation du VIH. La découverte est très prometteuse dans l’optique d’un vaccin.

PG9 et PG16, les deux anticorps découverts, sont les premiers à avoir été identifiés sur des donneurs issus de pays en développement. Plus de 1800 volontaires d’une dizaine de pays, dont sept en Afrique, ont fourni des échantillons de sang dans le cadre du Protocole G, programme de l’IAVI.

Grâce à la collaboration de plusieurs laboratoires et instituts de recherche, les chercheurs ont été capables d’isoler les anticorps en développant un nouveau test appelé épreuve de micro-neutralisation. Test qui devrait permettre la découverte de nouveaux anticorps dans le futur.

Les chercheurs vont maintenant exploiter cette vulnérabilité du virus pour développer de nouvelles approches de vaccins. Wayne Koff, directeur de la recherche et du développement de l’IAVI, ajoute : "Cette découverte représente en elle-même une percée prometteuse vers l'objectif de développer un vaccin efficace contre le Sida. Parce que nous avons identifié cette cible, nous sommes prêts à en trouver plus, ce qui devrait encore accélérer les efforts mondiaux dans le développement du vaccin contre le Sida".

Les anticorps sont produits par une minorité de personnes infectées. Les chercheurs estiment que pour prévenir l’infection, un vaccin contre le Sida devrait enseigner au corps la façon de produire ces anticorps avant l’exposition au virus. Avant cette découverte, seuls quatre anticorps ont été mis au jour. Une étude approfondie des anticorps PG9 et PG16 devrait permettre de révéler de nouvelles vulnérabilités du virus.
Source : maxisciences.com

H1N1- L'antiviral Tamiflu pourrait servir en prévention de la grippe A.

Roche détient une des principales armes de lutte contre la grippe A et veut que cela se sache. Selon le laboratoire suisse, son antiviral vedette, recommandé par l'OMS pour soigner le virus H1N1, peut également servir en prévention, notamment pour les groupes les plus exposés comme le personnel médical. C'est ce qu'affirme le responsable de la "task force" de Roche contre la pandémie, David Reddy.

Le directeur de la division pharmacie du groupe helvétique, William Burns, interrogé par l'Agence France-Presse, précise de son côté que l'utilisation de l'antiviral en prophylaxie pouvait notamment être souhaitable dans certains cas, comme pour les mères d'enfants malades ou encore dans les maisons de retraite où un cas de grippe H1N1 est avéré. William Burns reconnaît également que la capacité de production de l'antiviral est "largement supérieure" à la demande. Alors, s'agirait-il d'une pure opération de communication du laboratoire afin de vendre les excédents ?

Pas tout à fait, à en croire le professeur Flahault. Le directeur de l'École des hautes études en santé publique confirme l'utilité d'une large utilisation du Tamiflu. Il est aussi "efficace en traitement préventif", car "il y a encore peu de résistances". "C'est donc le moment de l'utiliser, car après, il risque d'être durablement inutile", déclarait-il au Monde fin août.

Le "no-comment" de Paris

L'utilité même du vaccin est ainsi remise en cause alors que la France a commandé plus de 94 millions de doses. D'ailleurs, d'après l'ancien directeur de Roche France, Pierre Bonnet, la question de l'utilisation du Tamiflu en préventif pour certains groupes de population est au coeur des discussions de nombreux gouvernements. Leur choix, selon lui, sera dicté par la gravité et l'étendue de l'épidémie en fonction du timing de l'arrivée des vaccins.

Contacté par lepoint.fr, le ministère de la Santé se refuse à commenter cette dernière information. Il rappelle toutefois que la prise d'un médicament "n'est jamais anodine" et que le consensus scientifique considère qu'une utilisation préventive du Tamiflu "peut développer des résistances" au sein de la population. Et il précise que la France n'envisage donc pas d'y avoir recours en prévention, même en complément de la vaccination. Et le ministère de marteler : "La situation sanitaire ne le justifie absolument pas."
Par Marc Vignaud
Source: lepoint.fr

Lutte contre le cholestérol : habitudes à perdre, habitudes à prendre

Un taux de cholestérol trop élevé peut être contrôlé par des médicaments. Mais votre régime et votre style de vie sont au moins aussi importants. Voici quelques habitudes à prendre et à perdre pour lutter contre le cholestérol.

Des habitudes à perdre pour éviter le cholestérol


Avoir un taux de ' mauvais ' cholestérol trop élevé, c'est parfois une question de génétique plutôt que de mauvais régime (au sens habitudes alimentaires). Mais si votre médecin vous a récemment diagnostiqué une hypercholestérolémie, voici quelques réflexes que vous pouvez chercher à éliminer, pour vaincre votre cholestérol.

Manger sans restriction


Avoir un poids de santé et éviter le surpoids est un élément important dans le contrôle du cholestérol. Si vous ne savez pas comment mincir, commencez par une stratégie extrêmement simple: diminuez les portions de ce que vous mangez. Si vous avez l'habitude de vous resservir deux fois, passez à une fois. Remplissez moins votre assiette, ou utilisez des assiettes plus petites. Quand vous préparez le repas, mesurez ce que vous mettez dans les casseroles au lieu de simplement mettre au jugé. Même si vous ne changez rien d'autre, c'est souvent un bon début

Cuisiner au beurre

En dehors de la quantité de ce que vous mangez, la qualité peut aussi être revue. Commencez par éviter de cuisiner au beurre; remplacez-le par des huiles végétales qui augmenteront votre taux de "bon" cholestérol (huile de colza ou huile d'olive ou mélange des deux). Si le beurre vous manque, prenez de temps en temps une bonne tartine sur du pain. Vous en profiterez, et vous contrôlerez mieux les quantités.

La viande à tous les repas

C'est une habitude chez nous, au point que beaucoup de cuisinières ont du mal à organiser un repas sans viande. Pourtant, cela peut apporter une variété bienvenue dans la cuisine! Découvrez en particulier les légumineuses, riches en fibres, peu caloriques très économiques… et qui ne contiennent pas de cholestérol. Vous trouverez ici des recettes e-santé pour les découvrir.


Des habitudes à prendre pour lutter contre le cholestérol


Manger des fruits et des légumes à chaque repas

Les personnes qui consomment plus de fruits et de légumes ont tendance à avoir moins de cholestérol que les autres. Est-ce le rôle des fibres, des antioxydants ou simplement le fait que si l'on mange plus de fruits, on aura moins tendance à manger des aliments riches en cholestérol? C'est difficile à dire. Mais le conseil est facile à appliquer!

Manger du poisson


Le poisson, et en particulier les poissons gras comme le saumon, les truites ou le thon, contient des acides gras essentiels bénéfiques, qui protègent le coeur. Pensez donc à en consommer à la place de la viande, au moins deux fois par semaine. Si vous trouvez que le poisson frais est trop cher, pensez au surgelé, aux conserves… et même à l'humble surimi, qui a des qualités nutritionnelles même s'il ne peut être qualifié de gastronomique.

Marion Garteiser, journaliste santé, adapté par le Dr Philippe Presles

Source: e-sanre.fr

La cause de l’arthrose identifiée

Allemagne - Une équipe de l’université de Munster vient de découvrir les mécanismes déclencheurs de l’arthrose, cette maladie dégénérative commune à la moitié des plus de 65 ans.

L’arthrose est une maladie dégénérative du cartilage osseux. Des excroissances osseuses se forment sur le bord des articulations et provoquent des douleurs importantes ainsi que des difficultés à bouger. La cause de la maladie n’étant pas connue, aucun traitement médicamenteux ne permet de la traiter.

L’équipe du Pr Pap de l’Institut de médecine expérimentale de l’université Munster, associée à d’autres chercheurs allemands et coréens, a découvert qu’une molécule de surface spécifique aux cellules de cartilage appelée syndecan causait le développement de l’arthrose.

Le Dr Echtermeyer explique : "Nos études montrent que cette molécule de surface participe à la destruction des cellules de cartilage. Les essais pour rendre cette molécule de syndecan inactive grâce à des procédés génétiques mènent à une disparition des symptômes de l'arthrose comme le montrent les tests sur la souris".

Trois ans et demi de recherche ont permis de développer un traitement médicamenteux capable de combattre l’arthrose à ses stades les plus précoces. A base d’anticorps de la molécule de syndecan, le traitement par injection régulière permet d’empêcher la formation d’arthrose de façon fiable sur les souris. De nouvelles recherches doivent désormais permettre l’application du traitement à l’homme.

Source: maxisciences.com

EllaOne, "la pilule du surlendemain"

EllaOne, contraceptif dit "d'urgence", est la dernière innovation du laboratoire HRA Pharma. Cette pilule, comme celle du lendemain, est réservée à un usage exceptionnel en cas d'échec d'une méthode contraceptive. Nouveauté par rapport à la pilule du lendemain, Norlevo, commercialisée depuis dix ans: au lieu d'agir dans un délai maximal de 72h, EllaOne est efficace dans les cinq jours suivant le rapport à risque. En agissant sur les récepteurs de la progestérone, la pilule interfère avec l'ovulation et modifie la muqueuse utérine, empêchant ainsi le début d'une grossesse non désirée. Selon une information de Rue89, EllaOne sera présentée en exclusivité mondiale lors du 8e Congrès européen de la société de gynécologie à Rome, du 10 au 13 septembre 2009. Lire la suite l'article
La barrière de l'ordonnance

Différence notable avec Norlevo, EllaOne nécessite une ordonnance. Cela peut-il dissuader les patientes? "Cela ne devrait pas, Norlevo reste en accès libre, donc, en ce qui concerne EllaOne, la consultation médicale pour déterminer l'échec du mode de contraception est justifiée", explique Marianne Buhler, gynécologue à Paris jointe par LEXPRESS.fr.

Une nouvelle option avant le dernier recours à l'IVG

L'arrivée d'EllaOne intervient alors que l'accès à l'avortement en France est qualifié de "parcours du combattant" par le Mouvement français pour le Planning familial. La situation est particulièrement critique à Paris, où l'adjointe chargée de l'égalité femmes-hommes a dénoncé le 27 août dernier "une offre de service défaillante" dans la capitale, ainsi qu'une dégradation de l'accès à l'interruption volontaire de grossesse. Marianne Buhler précise toutefois qu'"EllaOne représente une nouveauté intéressante, mais il est difficile de prévoir si elle aura un impact significatif sur l'IVG. La pilule du lendemain existe déjà et le taux d'avortement reste important".

Source: lexpress.fr

Du jus de bleuet pour lutter contre le diabète et l'obésité

L'auteur principal de l'article publié mardi dernier dans l' International Journal of Obesity , Tri Vuong, du département de pharmacologie de l'université de Montréal, précise que «les souris nourries au jus de bleuet ont réduit leur glycémie de 35 % au bout de trois jours.» Un résultat encourageant.

«L'identification des composés actifs pourrait déboucher sur la découverte de nouvelles molécules prometteuses dans la lutte contre l'obésité et le diabète», renchérit Pierre S. Haddad, professeur à la faculté de médecine de Montréal, qui a supervisé ce travail. Lire la suite l'article
Ce traitement pourrait potentiellement concerner les 170 millions de personnes atteintes de diabète dans le monde. D'autant que ce chiffre alarmant devrait plus que doubler d'ici à 2030, comme le prévoit l'OMS. L'étude révèle d'autre part que ces petits mammifères ont réduit la quantité des aliments qu'ils ont ingérés, ce qui suggère un possible effet «coupe-faim».

Le jus de bleuet biomodifié a été obtenu à partir de bactéries contenues dans la pelure du fruit de cette jolie plante bleue. Le but de cette manipulation est de réduire la toxicité de cet extrait naturel pour permettre à l'organisme de mieux l'assimiler. Il pourrait donc également être utilisé sous cette forme pour prévenir, plutôt que guérir, l'apparition du diabète ou de l'obésité. Si les essais se révèlent concluants chez l'homme, ce serait la première fois qu'une plante est employée pour lutter contre le surpoids.  Serge-Naïche Davideau      Source: lefigaro.fr

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Grippe A (H1N1) - Prévention et traitement

Prévention

La transmission du virus de la grippe se faisant principalement par voie aérienne (par le biais de la toux, de l’éternuement ou des postillons) mais pouvant également être manu portée (transmission par les mains et les objets contaminés), il faut :

éviter tout contact avec une personne malade ;
se laver régulièrement les mains avec du savon ou avec une solution hydroalcoolique (en vente en pharmacies et grandes surfaces) ;
se couvrir la bouche et le nez avec un mouchoir en papier (que vous devez jeter dans une poubelle) lorsque vous toussez ou éternuez.

Traitement

Antiviraux

Les médicaments antiviraux : l’oseltamivir (Tamiflu ®) et le zanamivir (Relenza ®), sont efficaces sur ce virus.

Ils sont prescrits après consultation et diagnostic réalisés par un médecin, dès l’apparition des premiers symptômes. Ils ne constituent en aucun cas un traitement préventif.

A ce jour, la France dispose d’un stock de 33 millions de traitements antiviraux, constitué dans le cadre du « Plan national de prévention et de lutte contre une pandémie grippale ».

Les enfants

Il existe un traitement antiviral pour les enfants de plus de 1 an (antiviraux sous forme pédiatrique) qui peut être prescrit, en cas de besoin, par un professionnel de santé.

L’agence européenne du médicament European Medicines Agency a rendu, le 8 mai 2009, un avis favorable concernant l’utilisation de l’antiviral Tamiflu® (oseltamivir) pour le traitement des enfants de moins de 1 an en cas de pandémie déclarée de grippe H1N1.

Ces recommandations ne sont valables qu’en situation de pandémie déclarée par l’OMS, c’est-à-dire en phase 6 du plan (nous sommes actuellement en phase 5).

Les femmes enceintes

L’agence européenne du médicament (European Medicines Agency) a rendu, le 8 mai 2009, un avis favorable concernant l’utilisation des antiviraux Tamiflu® (oseltamivir) et Relenza® (zanamivir) pour le traitement des femmes enceintes, en cas de pandémie déclarée de grippe H1N1.

Ces recommandations ne sont valables qu’en situation de pandémie déclarée par l’OMS, c’est-à-dire en phase 6 du plan (nous sommes actuellement en phase 5).

Vaccin

Pour l’instant, il n’existe pas de vaccin contre ce nouveau virus. La souche a été mise à disposition des industriels pour la fabrication du vaccin. Un délai de plusieurs mois va être nécessaire pour que le vaccin soit disponible.

Source : pandemie-grippale.gouv.fr