Calcium : il protège du cancer du côlon

Le calcium aurait un effet protecteur contre le cancer du côlon. Des chercheurs ont en effet montré que les personnes qui prenaient des suppléments en calcium avaient un risque de cancer du côlon qui diminuait de moitié.
Les rôles du calcium dans l'organisme sont multiples : calcification osseuse, contraction musculaire, transmission d'informations dans le système nerveux, etc. Des chercheurs américains viennent encore de prouver qu'il avait un effet protecteur contre le cancer du côlon.

Le suivi à long terme (10 à 16 ans) de plus de 130.000 hommes et femmes a en effet montré que les personnes qui absorbaient quotidiennement plus de 1250 milligrammes de calcium avaient un risque de cancer du côlon réduit de 35 % par rapport à celles qui en consommaient moins de 500 milligrammes par jour. Les résultats sont encore plus nets chez les hommes fumeurs et ne concernent que le cancer du côlon distal (partie la plus proche de l'anus).
De plus, une supplémentation en calcium chez les personnes ne consommant pas plus de 700 mg par jour dans leur alimentation diminuait leur risque de 48 % par rapport aux personnes ne prenant pas de suppléments calciques. Cela signifie que cet effet protecteur s'exerce dans la limite des apports journaliers recommandés et qu'il ne sert à rien d'en consommer davantage.

Cette étude souligne l'importance de suivre les recommandations nutritionnelles. Rappelons que l'apport journalier recommandé en calcium est de 1 000 à 1 400 milligrammes par jour chez l'adulte. On le trouve en abondance dans les produits laitiers (les fromages, le lait, les yaourts, etc.) et dans une moindre mesure dans les fruits, les légumes, les céréales et les eaux de boisson.
A titre d'exemple, 300 mg de calcium (soit un quart des besoins journaliers) peuvent être apportés par :


1/4 de litre de lait

2 yaourts

300g de fromage blanc

30 g d'emmental ou de fromage cuit à pâte pressée

80g de camembert

1 kg d'orange

1 chou vert


Dr Philippe Presles
Wu, Journal of the National Cancer Institut2002; 94: 437-446.

Source : e-sante.fr

Gestes simples pour prévenir la grippe

La vaccination

Elle n'est disponible que sur ordonnance médicale, et l'injection doit être pratiquée par un médecin ou une infirmière. Le vaccin a une durée de vie d'environ 1 an car le virus peut muter d'une année sur l'autre. L'injection est donc à renouveler tous les ans. Le vaccin n'est efficace que 10 à 15 jours après l'injection. Il est donc recommandé de se faire vacciner vers la mi-octobre. Les premières épidémies ont généralement lieu début novembre.

Inconvénients : quelques douleurs locales ou des rougeurs au point d'injection peuvent apparaître, mais cela reste très rare. Coût : gratuit pour les plus de 65 ans et les personnes souffrant d'une maladie chronique (diabète, insuffisance respiratoire ou cardiaque). Sinon, comptez environ 7 la dose de vaccin.


Pour maintenir ses défenses naturelles
Faire de l'exercice régulièrement : essayez de marcher au moins 20 minutes par jour. Descendez par exemple une ou deux stations avant votre arrêt normal, ou empruntez les escaliers plutôt que l'ascenseur.

Bien dormir : pendant votre sommeil, votre corps recharge ses batteries. Bien reposé, votre organisme se défendra mieux contre les virus.

Ne pas abuser de l'alcool.

Se détendre : le stress nuit à votre système immunitaire. Alors envisagez les massages, les bains moussants et relaxants, ou encore la pensée positive le soir en rentrant.


Pour limiter les risques de contagion
Se laver les mains souvent et éviter de les porter aux yeux, au nez ou encore à la bouche.

Eviter de se trouver trop proche d'une personne qui est infectée par le virus de la grippe ; Eviter de serrer les mains, d'embrasser.

Se couvrir la bouche à chaque quinte de toux ; Se couvrir le nez à chaque éternuement.

Utiliser des mouchoirs en papier à usage unique.

Le port d'un masque chirurgical (acheté en pharmacie) permet aussi d'éviter la diffusion des microbes en cas de maladie. Vous ne contaminerez ni bébé ni les personnes âgées et fragiles de votre entourage.

Pendant les périodes d'épidémie, il est recommandé d'éviter de s'attarder dans les lieux publics.

Penser à aérer son logement chaque jour pour en renouveler l'air.

Source : TopSante.com
News.yahoo

COMMENT RÉDUIRE LA CHARGE DU DIABÈTE?

Si l’on ne prend pas des mesures urgentes, les décès liés au diabète augmenteront de plus de 50 % dans les dix ans à venir.

Pour prévenir le diabète de type 2 et ses complications, il faut :

Surveiller son poids.
Faire de l’exercice physique : au moins 30 minutes d’exercice régulier d’intensité modérée presque tous les jours. Des efforts plus intenses sont parfois nécessaires pour éviter de prendre du poids.
Un diagnostic précoce est possible au moyen de tests sanguins relativement bon marché.

Le traitement du diabète consiste notamment à abaisser la glycémie et à réduire d’autres facteurs de risque connus qui endommagent les vaisseaux sanguins. Le sevrage tabagique est également important pour éviter les complications.

Les interventions à la fois économiques et faisables dans les pays en développement sont notamment les suivantes :

Correction modérée de la glycémie. Les malades souffrant du diabète de type 1 ont besoin d’insuline ; les malades atteints du type 2 peuvent être soignés à l’aide de médicaments par voie orale mais peuvent aussi avoir besoin d’insuline ;
Contrôle de la tension artérielle ;
Soins des pieds.
Les autres interventions visant à réduire les coûts sont notamment :

Le dépistage de la rétinopathie (qui entraîne la cécité) ;
Le contrôle des lipides sanguins (pour réguler la cholestérolémie) ;
Le dépistage des premiers signes d’atteinte rénale due au diabète. disease.
Ces mesures doivent s’accompagner d’une bonne alimentation, d’exercice physique régulier, du maintien d’un poids normal et de l’abstinence tabagique.

Source : Who int / media centre

QUELLES SONT LES CONSÉQUENCES LES PLUS FRÉQUENTES DU DIABÈTE?

A la longue, le diabète peut entraîner des lésions du cœur, des vaisseaux sanguins, des yeux, des reins et des nerfs.

La rétinopathie diabétique est une cause importante de cécité et résulte de l’accumulation de lésions des petits vaisseaux de la rétine. Au bout de 15 ans, environ 2 % des diabétiques perdent la vue et environ 10 % ont un grave handicap visuel.
Les neuropathies diabétiques sont des lésions nerveuses causées par le diabète ; jusqu’à 50 % des diabétiques en souffrent. Les neuropathies diabétiques peuvent engendrer toutes sortes de problèmes, mais les symptômes courants sont des fourmillements, des douleurs, un engourdissement ou une faiblesse dans les pieds et les mains.
Associée à une mauvaise circulation sanguine, la neuropathie augmente le risque d'ulcère du pied pouvant nécessiter l’amputation.
Le diabète figure parmi les principales causes d’insuffisance rénale. Entre 10 et 20 % des diabétiques meurent d’une insuffisance rénale.
Le diabète augmente le risque de cardiopathie et d’accident vasculaire cérébral. Cinquante pour cent des diabétiques meurent d’une maladie cardiovasculaire (principalement cardiopathie et accident vasculaire cérébral).
Le risque global de décès est au moins deux fois plus important chez les diabétiques que chez les non diabétiques.

Source : Who int/media centre

Diabète sucré

Le diabète est une maladie chronique qui survient lorsque le pancréas ne produit pas assez d'insuline ou lorsque l'organisme n'est pas capable d'utiliser efficacement l'insuline qu'il produit. Il en résulte une concentration accrue de glucose dans le sang (hyperglycémie).

Le diabète de type 1 (connu auparavant sous le nom de diabète insulinodépendant ou diabète juvénile) se caractérise par une production d'insuline insuffisante.

La diabète de type 2 (appelé jadis diabète non insulinodépendant ou diabète adulte) résulte de l'utilisation inadéquate de l'insuline par l'organisme. Il est souvent la conséquence d'un excès pondéral et de l'inactivité physique.

Le diabète gestationnel est l'hypoglycémie qui est détectée pendant la grossesse.


Source : Who int .