5 bonnes raisons de se faire vacciner contre la grippe A

Vous hésitez à vous faire vacciner contre la grippe A ? Vous ne savez que penser de toutes ces informations qui circulent, ni qui croire ? Voici 5 bonnes raisons de vous protéger de la grippe A, vous et votre entourage, en vous faisant vacciner contre la grippe A dès que possible.

1) Pourquoi se vacciner contre la grippe A ? Pour ne pas tomber malade ni rester cloué au lit

Et aussi pour ne pas prendre du retard dans son travail, dans ses dossiers ou pour ne pas manquer les cours à l'école ou en fac. La grippe A peut être légère, mais elle peut aussi se traduire par une fièvre élevée, d'apparition brutale, avec malaise général, grande fatigue, toux et courbatures, mais aussi maux de tête, nausées, vomissements... Cette forme classique de grippe cloue au lit pendant 5 à 6 jours.


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2) La vaccination protège des risques de complications liées à la grippe A

Les complications liées à la grippe A peuvent parfois se révéler graves, voire mortelles. Même les réanimateurs appellent à la vaccination contre la grippe A, après avoir observé des formes sérieuses chez des personnes jeunes. Selon l'Institut national de veille sanitaire (InVS), 245 cas graves de grippe A ont été recensés en France depuis le début de l'épidémie, dont un tiers sont encore hospitalisés en soins intensifs ou en réanimation.

3) Se vacciner, c'est aussi protéger les autres, ses proches et les plus vulnérables

En vous faisant vacciner, vous vous protégez de la grippe A, mais vous protégez aussi les autres en faisant barrage à la propagation du virus. Vous contribuez aussi à protéger les personnes à risques : femmes enceintes, nourrissons de moins de 1 an, sujets atteints d'une maladie chronique...

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4) Le vaccin est sans danger alors que la grippe A peut être mortelle !

Nous en sommes déjà à 53 décès. En revanche, le vaccin contre la grippe A est sûr, il a bénéficié des mêmes procédures, des mêmes essais cliniques et des mêmes soins que le vaccin saisonnier. Il a été évalué par les mêmes autorités sanitaires et fabriqué par les mêmes laboratoires expérimentés dans les vaccins.

5) Un dixième seulement de l'humanité dispose du vaccin...

Le fait de disposer d'un vaccin contre la grippe A fait de nous des privilégiés. En effet, ce vaccin n'est accessible qu'à un dixième de l'humanité. Le négliger est indécent pour ceux qui n'y auront pas accès et qui ne pourront pas se protéger.

Enfin, n'attendez pas, faites-vous vacciner dès que possible car il faut une quinzaine de jours pour acquérir l'immunité contre le virus de la grippe A après avoir été vacciné.

Dr Philippe Presles
30/11/2009
Institut national de veille sanitaire (InVS), novembre 2009 ; Le Quotidien du Médecin, 17 novembre 2009.
Source : e-sante.fr

Quand la grippe A devient maligne

France - Le syndrome de détresse respiratoire aigu (SDRA) se retrouve dans environ 60 % des cas graves de grippe A nécessitant une hospitalisation. Cette complication était autrefois appelée grippe maligne, car on ne la retrouve qu'exceptionnellement lors des épidémies de grippe saisonnière.

Le Pr Régnier, de l'hôpital Bichat à Paris, justifie la réapparition de cette complication par le fait que la grippe A touche des personnes jeunes. Une étude portant sur environ un millier de cas a montré que l'épidémie de 2009 a provoqué 15 à 20 fois plus d'hospitalisations en réanimation pour SDRA que lors des épidémies de grippe saisonnière précédentes.

Le SDRA est provoqué par le virus de la grippe, dans 70 % des cas, ou par une surinfection bactérienne des poumons dans 30 % des cas. Le développement de cette pathologie est directement lié à d'autres facteurs pathologiques dans 55 à 90 % des cas, notamment la grossesse, l'asthme ou l'obésité.

Ce syndrome provoque une détresse respiratoire en un temps très court (4 jours) nécessitant une mise sous oxygène. Dans 10 % des cas, le SDRA a nécessité l'usage d'une oxygénation extra corporelle grâce à des poumons artificiels. Alors que le taux de mortalité en réanimation est estimé à 15 %, en cas de SDRA il se fixe à 20, voire 25 % des malades.
Source : maxisciences.com

Grippe A : comment bien se soigner

Quand prendre Tamiflu et Relenza ?

Le Tamiflu et le Relenza sont des antiviraux pouvant atténuer les symptômes de la grippe A, raccourcir sa durée et probablement prévenir les complications. Cependant, "il ne faut les prendre que si un médecin les prescrit", a rappelé récemment l’OMS. D’autant que pour le Tamiflu, "sa prise systématique peut occasionner nausées, diarrhées et hallucinations", explique la HPA (Haute autorité de santé anglaise). Ils sont prescrits aux personnes présentant des risques de complications (troubles respiratoires…) et doivent être pris moins de 48h après le début de la maladie pour être efficaces. Pour les autres patients, le médecin prescrit un traitement symptomatique (paracétamol…). A noter : En cas de pandémie déclarée (phase 6), le Tamiflu et le Relenza pourront être prescrits aux femmes enceintes.

Source : medisite.fr

Les traitements contre l'acné

Les crèmes, gels et lotions


Votre adolescent a une acné légère ? Il peut commencer par appliquer le soir une crème ou un gel spécial "peaux à tendance acnéique". On les trouve en pharmacie (Keracnyl®, Hyséac®…). Ces produits sont formulés pour éliminer les peaux mortes, réguler l'excès de sébum et lutter contre le développement bactérien. Ils peuvent contenir des acides de fruits, les fameux AHA qui agissent en exfoliant légèrement la peau. S'il ne constate pas d'amélioration, le dermatologue pourra lui prescrire un traitement local plus adapté.

Il existe les rétinoïdes (Effederm®, Differine®…) pour les lésions que l'on appelle rétentionnelles, c'est-à-dire les points noirs et les points blancs qui donnent un aspect granité à la peau ; le peroxyde de benzoyle (Cutacnyl®, Effacné®…) et les antibiotiques locaux (Eryfluid®, Erythrogel®…) pour les lésions inflammatoires, c'est-à-dire les boutons rouges. Attention car il y a des précautions à prendre, quand on va au soleil par exemple. Le peroxyde de benzoyle peut aussi décolorer certains textiles.

Les traitements par voie orale


Aux crèmes et aux gels, on peut associer des antibiotiques (tétracyclines ou érythromycine) par voie orale, à prendre pendant plusieurs mois. On constate généralement une nette amélioration : ces médicaments luttent efficacement contre l'inflammation mais il y a un hic. La rechute est en effet souvent fréquente à l'arrêt du traitement. Les antibiotiques sont indiqués dans les formes modérée à sévère d'acné. Là encore, renseignez-vous bien auprès de votre médecin pour savoir si votre ado peut ou non s'exposer au soleil.

Toujours aucun changement ? C'est important que votre fils ou votre fille revoie son dermatologue. L'acné est source de mal-être, sans compter que les lésions peuvent laisser des cicatrices. Sachez qu'il existe un traitement reconnu pour son efficacité dans les cas d'acnés importantes, le Roaccutane® (génériques : Procuta®, Curacné®, Contracné®). Il est composé d'isotrétinoïne, un dérivé de la vitamine A. Celle-ci va inhiber la sécrétion de sébum par les glandes sébacées. Ce médicament est responsable de malformations sur le fœtus, c'est pourquoi les femmes se font obligatoirement prescrire une contraception un mois avant le début du traitement. Un suivi régulier est aussi nécessaire tout le long, pour les femmes comme pour les hommes. Les effets indésirables sont fréquents. L'isotrétinoïne favorise une poussée d'acné dans un premier temps, elle provoque également une sécheresse de la peau et des muqueuses que l'on peut atténuer avec des crèmes adaptées. L'exposition au soleil est contre-indiquée.

La pilule
Dans certains cas d'acné légère à modérée chez les femmes, les pilules qui contiennent un progestatif de troisième génération peuvent permettre de réguler les cycles ovulatoires et de rétablir l'équilibre hormonal (Triafemi®, Jasmine®, Minulet®).
Le médecin peut aussi décider de prescrire à sa patiente un médicament anti-acné comportant en plus un effet contraceptif (Diane35® et ses génériques, Lumalia®, Evepar®…). Une amélioration est généralement constatée après plusieurs mois de traitement. Par Sandra Jégu.
Source : topsante.com

Grippe A et Anis étoilé

Aujourd’hui, le Tamiflu® est un médicament connu pour son usage thérapeutique mais beaucoup moins pour son origine qui n’est autre que… l’Anis étoilé ou Badiane de Chine.
En 2006, 34 pays sont touchés par la grippe aviaire (de type A-H5N1). La France est le 8 ème pays européen concerné par cette pathologie. Pour le Pr Kurt Hostettmann, le Tamiflu® est l’un « des rares médicaments antiviraux capable de prévenir et d’enrayer la pandémie qui nous menace » (1). Les scientifiques envisagent cela comme une éventualité. Retour sur l’origine de ce médicament.

La badiane de Chine
Rappel : le Tamiflu® est un médicament antiviral agissant à titre préventif (prophylaxie post-exposition et en période épidémique) et curatif pour la grippe de type A et B. Son composé, le phosphate d’oseltamivir, est issu d’une substance d’origine végétale, l’acide shikimique, présente en forte concentration dans l’anis étoilé ou badiane de Chine.

De grandes quantités d’acide shikimique
La forte demande d’anis étoilé se justifie par les grandes quantités d’acide shikimique qu’il contient. Même si la synthèse de cette substance a déjà été réalisée, il est moins coûteux d’en extraire sur ce végétal. En effet, « 13 g de fruits séchés, débarrassés des graines, fournissent 1,3 g d’acide shikimique pur », précise le Pr Hostettmann (1). Après plusieurs opérations chimiques, « on obtient environ 1 g de phosphate d’oseltamivir servant à la formulation et à l’obtention de 10 capsules à 75 mg de Tamiflu®. »

Une autre molécule : l’acide quinique
Le Pr Hostettmann fait également référence à une molécule d’origine naturelle l’acide quinique, issu de l’écorce du quinquina (Cinchona succirubra Pavon), servant de substance à la synthèse d’oseltamivir mais les étapes sont plus longues…

Le règne végétal
Hier et aujourd’hui, les plantes possèdent des molécules « utilisables directement comme médicaments ou comme substances de départ pour la synthèse de ces derniers. ». Le scientifique rappelle que compte tenu des sommes investies « pour la recherche de médicaments issus de la génétique et de la génomique (…) de nombreux médicaments de demain proviendront encore du règne végétal. »

Article original – Hippocratus le Magazine 24/02/2006 par Léa Pilar –

Source :
(1) « Anis étoilé, grippe aviaire et Tamiflu® »
- La Phytothérapie Européenne - janvier/février 2006
Source: plante-sante.net

7 Trucs pour prévenir la grippe saisonnière ou H1N1

Par: Émélie de Sartiges

1. Evitez de surchauffer les pièces : 17 ou 18oC maximum dans les chambres, même pour les bébés, même s'ils sont malades, sinon les muqueuses des bronches sont « trop sèches » et produisent des sécrétions pour humidifier la muqueuse (risque de bronchites et bronchiolites accrues), dans les pièces de vie, salon, salle à dîner, 20 à 21oC maximum.



2. Maintenir une humidité adéquate : Pour l'humidité : 60% est l'idéal dans les chambres. Servez-vous d'un hygromètre, on en trouve dans les magasins à rayons à bas prix. N'écoutez pas votre vendeur des systèmes de déshumidification, les taux qu'ils préconisent sont trop bas pour les pièces dans lesquelles on vit.



3. Les huiles essentielles : Huile essentielle de lavande; 1 g , Huile essentielle de menthe; 2 g, Huile essentielle de romarin; 2 g, Huile essentielle de pin; 3 g, Huile essentielle de thym; 3 g, Huile essentielle d'eucalyptus; 4 g, Alcool à 70° pour compléter à 150 ml. Mettez le tout dans un vaporisateur et envoyez quelques « pouch, pouch » dans les pièces de la maison, y compris les chambres. Attention ne pas mettre sur la peau et attention aux yeux.



4. Oligo-éléments : Cuivre-Or-Argent du laboratoire Labcatal (en pharmacie) une giclée sous la langue tous les matins à jeun pendant un mois ou le même produit en granules à laisser fondre sous la langue du labo Homéocan (beaucoup moins cher, mais disponible au Canada seulement, en pharmacie aussi)



5. Phytothérapie : Échinacée : se prend en gélules en cure de 10 à 15 jours par mois pendant 2 ou 3 mois. Canneberge : jus naturel uniquement sans aucun sucre (produits naturels), ½ verre par jour, ajouter la même quantité de jus sans sucre, sinon c'est très amer.



6. Chlorure de magnésuim : Sous forme de poudre à diluer dans de l'eau filtrée (suivre les instructions sur l'emballage, soit 20g par litre, produits naturels). Adultes et enfants de + de 5 ans ; 1 verre soit 20 cl matin et soir pendant 10 jours par mois. Dose enfants : 10 cl à 4 ans. 8 cl à 3 ans, 6 cl à 2 ans.



7. Homéopathie : JOUR 1 ; Influenzinum 9 ou 15 CH : une dose ou 10 granules sous la langue, JOUR 8 ; Sérum de Yersin 15 CH : une dose ou 10 granules sous la langue, JOUR 15 ; Thymuline 15 CH : une dose ou 10 granules sous la langue.



Note : Les points 1 et 2 sont incontournables, pour les autres outils de prévention choisissez-en un ou deux, selon vos affinités et votre confiance. Et surtout pas de panique!



http://anticair.site.voila.fr/index.html

http://twitter.com/tamaruku




A propos de l'auteur:


Émélie de Sartiges, Infirmière et naturopathe mais je préfère coach en santé globale. Je pratique depuis 25 ans. Je vis à Danville en Estrie. Mon site « coacher sa vie », est en construction.


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Le chocolat, c'est bon pour le coeur

Réputé pour remonter le moral en cas de petite déprime, le chocolat se révèle aussi bénéfique pour le coeur. Pour preuve supplémentaire, cette étude montrant un risque réduit de récidive d'accident cardiaque chez les consommateurs aguerris de chocolat...
Les flavonoïdes du cacao protègent des maladies cardiovasculaires
Gras et sucré, le chocolat est surtout riche en flavonoïdes, des molécules antioxydantes très intéressantes en santé. C'est simple, le cacao est l'aliment qui contient le plus de flavonoïdes. Il en renferme même deux fois plus que le thé vert ou le vin.

Doté de telles propriétés antioxydantes, le chocolat possède des effets protecteurs sur le système cardiovasculaire. En effet, les antioxydants préviennent le phénomène d'athérosclérose, empêchent la formation du mauvais cholestérol, diminuent la pression sanguine, agissent sur la souplesse des parois vasculaires, soit sur autant de facteurs de risque de maladies cardiovasculaires.

Tous ces effets se traduisent-ils concrètement par une diminution des maladies cardiovasculaires ? Peut-on réellement mesurer les effets du chocolat sur le cœur et les vaisseaux ? C'est précisément ce qui a été démontré dans cette étude qui a porté sur plus de 1100 personnes ayant fait une attaque cardiaque. Après avoir été renseignés sur leur consommation habituelle de chocolat, les auteurs constatent que le risque de récidive est d'autant plus faible que les sujets sont de grands consommateurs de chocolat. Au terme de 8 ans de suivi, on s'aperçoit que comparativement aux personnes qui ne mangent pratiquement pas de chocolat, ceux qui en consomment occasionnellement ont un risque de mourir de maladie cardiovasculaire réduit de 27%. Ce risque est diminué de 44% chez ceux qui en mangent une fois par semaine et de 66% chez les plus grands amateurs de chocolat.

Quel type de chocolat faut-il manger ?

Dans cette étude, les auteurs n'ont trouvé aucune différence en fonction du type de chocolat (noir ou au lait). Mais sur le principe, retenez que les flavonoïdes sont contenus dans le cacao. Ainsi, plus un chocolat est concentré en cacao, plus il sera riche en flavonoïdes. C'est le cas du chocolat noir, par rapport au chocolat au lait, ce dernier étant dilué avec des produits laitiers. Quant au chocolat blanc, c'est évidemment le plus pauvre : sachez qu'il ne contient pas de cacao et qu'il est fabriqué à partir du beurre de cacao.

Dr Philippe Presles
07/09/2009
Janszky I. et coll. Journal of Internal Medicine, 266 (3) : 248-57, 2009.

Source: e-sante.fr

Des vitamines et antioxydants pour prévenir la cataracte

États-Unis - Consommer des aliments riches en antioxydants et en vitamine E diminuerait le risque pour une femme de développer une cataracte. C’est ce que démontre une très large étude menée par l’équipe du Dr Christen de l’école médicale Harvard de Boston.

Les chercheurs ont examiné les données médicales de 35 551 femmes âgées de 45 ans ou plus faisant partie de l’étude sur la santé des femmes. Elles avaient dû remplir en 1993, au démarrage de l’étude qui a duré 10 ans, des questionnaires sur leur alimentation.

A partir de ces questionnaires, les chercheurs ont analysé les niveaux de plusieurs antioxydants, comme l’alpha et le bêta-carotène, la lutéine, la zéaxanthine, le lycopène, mais aussi de plusieurs vitamines comme la C et la E. A l’issue de l’étude, 2031 femmes avaient développé une cataracte.

Les femmes ayant consommé le plus de lutéine et de zéaxanthine ont 18 % de risques en moins de développer la maladie que celles en consommant moins. Avec la vitamine E, le risque est diminué de 14 %. Ces trois éléments empêcheraient la formation de radicaux libres au niveau des yeux.

On retrouve la lutéine dans le jaune d’œuf, les légumes jaunes ou à feuilles vertes. La zéaxanthine peut se retrouver dans le chou-fleur, le jaune d’œuf, les épinards et le jus d’orange. La vitamine E se retrouve dans les huiles, les fruits secs et le soja.

Source: Maxisciences.com

Avant l'arrivée de la grippe A, comment renforcer ses défenses immunitaires ?

Surfant sur la potentielle pandémie de grippe A(H1N1), plusieurs laboratoires vantent les mérites de gélules pour lutter contre les virus. "Grippe A et autres maux de l'hiver : comment s'y préparer", annonce Merck pour promouvoir sa gamme Bion, "les probiotiques de l'hiver". Est-ce bien nécessaire ? Existe-t-il des "recettes" pour mieux préparer son organisme à affronter la grippe ?
"Il n'y a pas de lien entre alimentation et risque infectieux sauf, évidemment, pour les personnes en dénutrition", résume Serge Hercberg, vice-président du Comité stratégique du programme national nutrition santé (PNNS). "Toute malnutrition augmente la vulnérabilité aux infections", rappelle le Réseau Environnement Santé (RES).

Manger équilibré et sans excès. Tel est le mot d'ordre pour renforcer ses défenses immunitaires. La suralimentation, qui peut se traduire par un excès d'apport en lipides ou en sucres ajoutés, baisse la résistance bactérienne. "Toute alimentation industrielle transformée (sodas, nuggets...) réduit la concentration en micronutriments et favorise la baisse des défenses immunitaires", affirme le nutritionniste Laurent Chevallier.

Huîtres, ail et champignons. Certains aliments doivent être privilégiés. Ainsi, "les fruits apportent des micronutriments, vitamines et antioxydants qui s'opposent aux radicaux libres pour renforcer les défenses immunitaires", souligne le docteur Arnaud Cocaul, nutritionniste à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière. "Il faut manger des crudités et des légumes verts, riches en vitamine C et en fer, le fer végétal étant mieux absorbé", précise le docteur Catherine Delplanque, homéopathe, qui préconise, chaque matin, le cocktail 421 (4 oranges, 2 citrons, 1 pamplemousse).

"On ne doit pas manquer de zinc, très présent dans les huîtres", insiste le docteur Chevallier, ni de sélénium, ni de "protéines, notamment pour leurs acides aminés indispensables", complète Jacques Fricker, médecin nutritionniste. Ne pas oublier non plus "la vitamine D, nutriment essentiel ; or 70 % des Français en sont déficitaires en hiver", insiste le docteur David Servan-Schreiber. Autres "dadas" de l'auteur du best-seller Guérir : "Les champignons, notamment les japonais ou les pleurotes, parce qu'ils stimulent eux aussi les défenses immunitaires" ainsi que "l'ail, l'oignon et l'échalote, qui aident à lutter contre les infections". Et David Servan-Schreiber d'ajouter : "Je constate que les patients qui ont une alimentation équilibrée (plus de fruits et
légumes, moins de viandes) et qui ne fument pas me disent tous "j'ai moins de rhume"".

Par ailleurs, "des études montrent que les probiotiques améliorent la réponse vaccinale, et les prébiotiques (fibres alimentaires présentes dans de nombreux végétaux) fortifient la flore intestinale", poursuit Jean-Michel Lecerf, médecin nutritionniste à l'Institut Pasteur de Lille. Quant aux fameux "acides gras essentiels (omega 3, omega 6), ils renforcent les défenses immunitaires en général", selon le docteur Fricker.

L'illusion des compléments alimentaires. "Les compléments alimentaires n'ont aucun intérêt, ce n'est que du marketing, lâche Serge Hercberg. Pis, une prise excessive, notamment en béta carotène, peut comporter des risques."

Pour le docteur Alain Pradignac, de l'hôpital de Hautepierre (Strasbourg), "les laboratoires surfent sur la vague de l'inquiétude. Toutefois, les compléments alimentaires présentent peu de risque de toxicité lié à un excès". Surtout, "les gens s'appuient parfois sur la prise de ces pilules pour se dédouaner d'une alimentation correcte", constate le docteur Cocaul. Certes, "une alimentation équilibrée devrait suffire, mais souvent on en est loin ; les gens ont donc souvent besoin d'oligo-éléments, considère le docteur Delplanque. C'est pourquoi je préconise des cures, de cuivre ou de sélénium, par exemple, mais sans faire de l'automédication", insiste-t-elle. Mieux vaut demander conseil à son médecin et ne pas acheter ces produits sur Internet.

Responsable médical au sein du laboratoire Merck, qui commercialise des compléments alimentaires, le docteur Olivier Joly préconise ces gélules "en renfort, pour mieux affronter l'hiver". Il met en avant une étude publiée en 2005 dans Clinical Nutrition selon laquelle "la prise de bactéries probiotiques pendant au moins trois mois a significativement abrégé de près de deux jours la durée des épisodes de rhume, des syndromes pseudo-grippaux et a réduit la sévérité des symptômes".

Un peu de bon sens. Outre une alimentation équilibrée, il est aussi conseillé, pour protéger son organisme, de faire du sport - mais pas trop - de bien dormir et de limiter les facteurs de stress oxydant (tabac, pollution, pesticides, etc.). Pasteur ne disait-il pas "le microbe n'est rien, le terrain est tout" ?
Source: lemonde.fr

VIH et SIDA- Deux nouveaux anticorps du virus du Sida découverts

États-Unis - Des chercheurs associés à l’Initiative mondiale pour un vaccin anti-Sida (IAVI) ont découvert deux nouveaux anticorps présentant des capacités puissantes de neutralisation du VIH. La découverte est très prometteuse dans l’optique d’un vaccin.

PG9 et PG16, les deux anticorps découverts, sont les premiers à avoir été identifiés sur des donneurs issus de pays en développement. Plus de 1800 volontaires d’une dizaine de pays, dont sept en Afrique, ont fourni des échantillons de sang dans le cadre du Protocole G, programme de l’IAVI.

Grâce à la collaboration de plusieurs laboratoires et instituts de recherche, les chercheurs ont été capables d’isoler les anticorps en développant un nouveau test appelé épreuve de micro-neutralisation. Test qui devrait permettre la découverte de nouveaux anticorps dans le futur.

Les chercheurs vont maintenant exploiter cette vulnérabilité du virus pour développer de nouvelles approches de vaccins. Wayne Koff, directeur de la recherche et du développement de l’IAVI, ajoute : "Cette découverte représente en elle-même une percée prometteuse vers l'objectif de développer un vaccin efficace contre le Sida. Parce que nous avons identifié cette cible, nous sommes prêts à en trouver plus, ce qui devrait encore accélérer les efforts mondiaux dans le développement du vaccin contre le Sida".

Les anticorps sont produits par une minorité de personnes infectées. Les chercheurs estiment que pour prévenir l’infection, un vaccin contre le Sida devrait enseigner au corps la façon de produire ces anticorps avant l’exposition au virus. Avant cette découverte, seuls quatre anticorps ont été mis au jour. Une étude approfondie des anticorps PG9 et PG16 devrait permettre de révéler de nouvelles vulnérabilités du virus.
Source : maxisciences.com

H1N1- L'antiviral Tamiflu pourrait servir en prévention de la grippe A.

Roche détient une des principales armes de lutte contre la grippe A et veut que cela se sache. Selon le laboratoire suisse, son antiviral vedette, recommandé par l'OMS pour soigner le virus H1N1, peut également servir en prévention, notamment pour les groupes les plus exposés comme le personnel médical. C'est ce qu'affirme le responsable de la "task force" de Roche contre la pandémie, David Reddy.

Le directeur de la division pharmacie du groupe helvétique, William Burns, interrogé par l'Agence France-Presse, précise de son côté que l'utilisation de l'antiviral en prophylaxie pouvait notamment être souhaitable dans certains cas, comme pour les mères d'enfants malades ou encore dans les maisons de retraite où un cas de grippe H1N1 est avéré. William Burns reconnaît également que la capacité de production de l'antiviral est "largement supérieure" à la demande. Alors, s'agirait-il d'une pure opération de communication du laboratoire afin de vendre les excédents ?

Pas tout à fait, à en croire le professeur Flahault. Le directeur de l'École des hautes études en santé publique confirme l'utilité d'une large utilisation du Tamiflu. Il est aussi "efficace en traitement préventif", car "il y a encore peu de résistances". "C'est donc le moment de l'utiliser, car après, il risque d'être durablement inutile", déclarait-il au Monde fin août.

Le "no-comment" de Paris

L'utilité même du vaccin est ainsi remise en cause alors que la France a commandé plus de 94 millions de doses. D'ailleurs, d'après l'ancien directeur de Roche France, Pierre Bonnet, la question de l'utilisation du Tamiflu en préventif pour certains groupes de population est au coeur des discussions de nombreux gouvernements. Leur choix, selon lui, sera dicté par la gravité et l'étendue de l'épidémie en fonction du timing de l'arrivée des vaccins.

Contacté par lepoint.fr, le ministère de la Santé se refuse à commenter cette dernière information. Il rappelle toutefois que la prise d'un médicament "n'est jamais anodine" et que le consensus scientifique considère qu'une utilisation préventive du Tamiflu "peut développer des résistances" au sein de la population. Et il précise que la France n'envisage donc pas d'y avoir recours en prévention, même en complément de la vaccination. Et le ministère de marteler : "La situation sanitaire ne le justifie absolument pas."
Par Marc Vignaud
Source: lepoint.fr

Lutte contre le cholestérol : habitudes à perdre, habitudes à prendre

Un taux de cholestérol trop élevé peut être contrôlé par des médicaments. Mais votre régime et votre style de vie sont au moins aussi importants. Voici quelques habitudes à prendre et à perdre pour lutter contre le cholestérol.

Des habitudes à perdre pour éviter le cholestérol


Avoir un taux de ' mauvais ' cholestérol trop élevé, c'est parfois une question de génétique plutôt que de mauvais régime (au sens habitudes alimentaires). Mais si votre médecin vous a récemment diagnostiqué une hypercholestérolémie, voici quelques réflexes que vous pouvez chercher à éliminer, pour vaincre votre cholestérol.

Manger sans restriction


Avoir un poids de santé et éviter le surpoids est un élément important dans le contrôle du cholestérol. Si vous ne savez pas comment mincir, commencez par une stratégie extrêmement simple: diminuez les portions de ce que vous mangez. Si vous avez l'habitude de vous resservir deux fois, passez à une fois. Remplissez moins votre assiette, ou utilisez des assiettes plus petites. Quand vous préparez le repas, mesurez ce que vous mettez dans les casseroles au lieu de simplement mettre au jugé. Même si vous ne changez rien d'autre, c'est souvent un bon début

Cuisiner au beurre

En dehors de la quantité de ce que vous mangez, la qualité peut aussi être revue. Commencez par éviter de cuisiner au beurre; remplacez-le par des huiles végétales qui augmenteront votre taux de "bon" cholestérol (huile de colza ou huile d'olive ou mélange des deux). Si le beurre vous manque, prenez de temps en temps une bonne tartine sur du pain. Vous en profiterez, et vous contrôlerez mieux les quantités.

La viande à tous les repas

C'est une habitude chez nous, au point que beaucoup de cuisinières ont du mal à organiser un repas sans viande. Pourtant, cela peut apporter une variété bienvenue dans la cuisine! Découvrez en particulier les légumineuses, riches en fibres, peu caloriques très économiques… et qui ne contiennent pas de cholestérol. Vous trouverez ici des recettes e-santé pour les découvrir.


Des habitudes à prendre pour lutter contre le cholestérol


Manger des fruits et des légumes à chaque repas

Les personnes qui consomment plus de fruits et de légumes ont tendance à avoir moins de cholestérol que les autres. Est-ce le rôle des fibres, des antioxydants ou simplement le fait que si l'on mange plus de fruits, on aura moins tendance à manger des aliments riches en cholestérol? C'est difficile à dire. Mais le conseil est facile à appliquer!

Manger du poisson


Le poisson, et en particulier les poissons gras comme le saumon, les truites ou le thon, contient des acides gras essentiels bénéfiques, qui protègent le coeur. Pensez donc à en consommer à la place de la viande, au moins deux fois par semaine. Si vous trouvez que le poisson frais est trop cher, pensez au surgelé, aux conserves… et même à l'humble surimi, qui a des qualités nutritionnelles même s'il ne peut être qualifié de gastronomique.

Marion Garteiser, journaliste santé, adapté par le Dr Philippe Presles

Source: e-sanre.fr

La cause de l’arthrose identifiée

Allemagne - Une équipe de l’université de Munster vient de découvrir les mécanismes déclencheurs de l’arthrose, cette maladie dégénérative commune à la moitié des plus de 65 ans.

L’arthrose est une maladie dégénérative du cartilage osseux. Des excroissances osseuses se forment sur le bord des articulations et provoquent des douleurs importantes ainsi que des difficultés à bouger. La cause de la maladie n’étant pas connue, aucun traitement médicamenteux ne permet de la traiter.

L’équipe du Pr Pap de l’Institut de médecine expérimentale de l’université Munster, associée à d’autres chercheurs allemands et coréens, a découvert qu’une molécule de surface spécifique aux cellules de cartilage appelée syndecan causait le développement de l’arthrose.

Le Dr Echtermeyer explique : "Nos études montrent que cette molécule de surface participe à la destruction des cellules de cartilage. Les essais pour rendre cette molécule de syndecan inactive grâce à des procédés génétiques mènent à une disparition des symptômes de l'arthrose comme le montrent les tests sur la souris".

Trois ans et demi de recherche ont permis de développer un traitement médicamenteux capable de combattre l’arthrose à ses stades les plus précoces. A base d’anticorps de la molécule de syndecan, le traitement par injection régulière permet d’empêcher la formation d’arthrose de façon fiable sur les souris. De nouvelles recherches doivent désormais permettre l’application du traitement à l’homme.

Source: maxisciences.com

EllaOne, "la pilule du surlendemain"

EllaOne, contraceptif dit "d'urgence", est la dernière innovation du laboratoire HRA Pharma. Cette pilule, comme celle du lendemain, est réservée à un usage exceptionnel en cas d'échec d'une méthode contraceptive. Nouveauté par rapport à la pilule du lendemain, Norlevo, commercialisée depuis dix ans: au lieu d'agir dans un délai maximal de 72h, EllaOne est efficace dans les cinq jours suivant le rapport à risque. En agissant sur les récepteurs de la progestérone, la pilule interfère avec l'ovulation et modifie la muqueuse utérine, empêchant ainsi le début d'une grossesse non désirée. Selon une information de Rue89, EllaOne sera présentée en exclusivité mondiale lors du 8e Congrès européen de la société de gynécologie à Rome, du 10 au 13 septembre 2009. Lire la suite l'article
La barrière de l'ordonnance

Différence notable avec Norlevo, EllaOne nécessite une ordonnance. Cela peut-il dissuader les patientes? "Cela ne devrait pas, Norlevo reste en accès libre, donc, en ce qui concerne EllaOne, la consultation médicale pour déterminer l'échec du mode de contraception est justifiée", explique Marianne Buhler, gynécologue à Paris jointe par LEXPRESS.fr.

Une nouvelle option avant le dernier recours à l'IVG

L'arrivée d'EllaOne intervient alors que l'accès à l'avortement en France est qualifié de "parcours du combattant" par le Mouvement français pour le Planning familial. La situation est particulièrement critique à Paris, où l'adjointe chargée de l'égalité femmes-hommes a dénoncé le 27 août dernier "une offre de service défaillante" dans la capitale, ainsi qu'une dégradation de l'accès à l'interruption volontaire de grossesse. Marianne Buhler précise toutefois qu'"EllaOne représente une nouveauté intéressante, mais il est difficile de prévoir si elle aura un impact significatif sur l'IVG. La pilule du lendemain existe déjà et le taux d'avortement reste important".

Source: lexpress.fr

Du jus de bleuet pour lutter contre le diabète et l'obésité

L'auteur principal de l'article publié mardi dernier dans l' International Journal of Obesity , Tri Vuong, du département de pharmacologie de l'université de Montréal, précise que «les souris nourries au jus de bleuet ont réduit leur glycémie de 35 % au bout de trois jours.» Un résultat encourageant.

«L'identification des composés actifs pourrait déboucher sur la découverte de nouvelles molécules prometteuses dans la lutte contre l'obésité et le diabète», renchérit Pierre S. Haddad, professeur à la faculté de médecine de Montréal, qui a supervisé ce travail. Lire la suite l'article
Ce traitement pourrait potentiellement concerner les 170 millions de personnes atteintes de diabète dans le monde. D'autant que ce chiffre alarmant devrait plus que doubler d'ici à 2030, comme le prévoit l'OMS. L'étude révèle d'autre part que ces petits mammifères ont réduit la quantité des aliments qu'ils ont ingérés, ce qui suggère un possible effet «coupe-faim».

Le jus de bleuet biomodifié a été obtenu à partir de bactéries contenues dans la pelure du fruit de cette jolie plante bleue. Le but de cette manipulation est de réduire la toxicité de cet extrait naturel pour permettre à l'organisme de mieux l'assimiler. Il pourrait donc également être utilisé sous cette forme pour prévenir, plutôt que guérir, l'apparition du diabète ou de l'obésité. Si les essais se révèlent concluants chez l'homme, ce serait la première fois qu'une plante est employée pour lutter contre le surpoids.  Serge-Naïche Davideau      Source: lefigaro.fr

Pour En Finir Avec Le Diabète, Télécharger le Guide Ici

Grippe A (H1N1) - Prévention et traitement

Prévention

La transmission du virus de la grippe se faisant principalement par voie aérienne (par le biais de la toux, de l’éternuement ou des postillons) mais pouvant également être manu portée (transmission par les mains et les objets contaminés), il faut :

éviter tout contact avec une personne malade ;
se laver régulièrement les mains avec du savon ou avec une solution hydroalcoolique (en vente en pharmacies et grandes surfaces) ;
se couvrir la bouche et le nez avec un mouchoir en papier (que vous devez jeter dans une poubelle) lorsque vous toussez ou éternuez.

Traitement

Antiviraux

Les médicaments antiviraux : l’oseltamivir (Tamiflu ®) et le zanamivir (Relenza ®), sont efficaces sur ce virus.

Ils sont prescrits après consultation et diagnostic réalisés par un médecin, dès l’apparition des premiers symptômes. Ils ne constituent en aucun cas un traitement préventif.

A ce jour, la France dispose d’un stock de 33 millions de traitements antiviraux, constitué dans le cadre du « Plan national de prévention et de lutte contre une pandémie grippale ».

Les enfants

Il existe un traitement antiviral pour les enfants de plus de 1 an (antiviraux sous forme pédiatrique) qui peut être prescrit, en cas de besoin, par un professionnel de santé.

L’agence européenne du médicament European Medicines Agency a rendu, le 8 mai 2009, un avis favorable concernant l’utilisation de l’antiviral Tamiflu® (oseltamivir) pour le traitement des enfants de moins de 1 an en cas de pandémie déclarée de grippe H1N1.

Ces recommandations ne sont valables qu’en situation de pandémie déclarée par l’OMS, c’est-à-dire en phase 6 du plan (nous sommes actuellement en phase 5).

Les femmes enceintes

L’agence européenne du médicament (European Medicines Agency) a rendu, le 8 mai 2009, un avis favorable concernant l’utilisation des antiviraux Tamiflu® (oseltamivir) et Relenza® (zanamivir) pour le traitement des femmes enceintes, en cas de pandémie déclarée de grippe H1N1.

Ces recommandations ne sont valables qu’en situation de pandémie déclarée par l’OMS, c’est-à-dire en phase 6 du plan (nous sommes actuellement en phase 5).

Vaccin

Pour l’instant, il n’existe pas de vaccin contre ce nouveau virus. La souche a été mise à disposition des industriels pour la fabrication du vaccin. Un délai de plusieurs mois va être nécessaire pour que le vaccin soit disponible.

Source : pandemie-grippale.gouv.fr

Tamiflu

Nom commercial : TAMIFLU

Présentation :
- Gélules (jaunes : 30 mg ; grises : 45 mg ; jaunes et grises : 75 mg) - Poudre pour suspension buvable (12 mg/ml).

Indications :
- Dans le traitement de la grippe, il peut être utilisé chez les patients qui présentent les symptômes de la grippe, lorsque l’on sait que le virus circule au sein de la communauté.
- Dans la prévention de la grippe, il peut être utilisé chez les patients ayant été en contact avec une personne grippée. Cette utilisation est généralement déterminée au cas par cas mais peut, dans des situations exceptionnelles, prendre la forme d’un programme saisonnier. Par exemple : vaccination contre la grippe insuffisante et pandémie (épidémie de grippe à l’échelle mondiale).
Attention : Tamiflu ne peut pas remplacer la vaccination contre la grippe et son usage doit être basé sur les recommandations officielles.

Posologie :
- Traitement de la grippe (initié dans les deux jours qui suivent l’apparition des symptômes) : une dose à prendre deux fois par jour pendant cinq jours.
- Prévention de la grippe (initié dans les deux jours qui suivent le contact avec une personne atteinte de la grippe) : une dose à prendre une fois par jour pendant au moins 10 jours, suivant le contact avec une personne infectée.
- Epidémie de grippe : la dose de Tamiflu peut être prise pendant une période maximale de six semaines.
La dose de Tamiflu® est de 75 mg pour un adulte ou un enfant de plus de 40 kg . Pour un enfant de moins de 40 kg, cette dose est adaptée selon son poids à l’aide des gélules à faible dose (30 ou 45 mg) ou de la suspension buvable (si l’enfant ne peut avaler des gélules).

Modalités d’administration :
Voie orale

Précaution d’emploi :
Tamiflu® ne doit pas être utilisé chez les enfants de moins d’un an. Les doses doivent être réduites chez les patients souffrant de problèmes rénaux.

Interactions médicamenteuses :
Tamiflu® ne doit pas être utilisé chez des personnes présentant une hypersensibilité (allergie) à l’oseltamivir.

Effets indésirables :
- maux de tête
- nausées
- vomissements et diarrhée (surtout chez l’enfant)


Principe d’action :
Le principe actif de Tamiflu®, l’oseltamivir, agit de manière spécifique sur le virus de la grippe en inhibant certaines des enzymes présentes sur sa surface, appelées neuraminidases. Lorsque les neuraminidases sont inhibées, la propagation de l’infection est enrayée. L’oseltamivir agit à la fois sur les neuraminidases du virus de la grippe de type A (le plus courant) et sur celles du virus de la grippe de type B.


Grossesse et allaitement :
Il n’existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l’utilisation d’oseltamivir chez la femme enceinte. L’oseltamivir ne doit être utilisé au cours de la grossesse que si le bénéfice pour la mère justifie le risque potentiel encouru par le fœtus. 

L’oseltamivir ne doit être utilisé au cours de l’allaitement que si le bénéfice attendu pour la femme justifie le risque potentiel encouru par le nouveau-né allaité.


Les études menées à ce jour :
- Traitement : Les effets de Tamiflu® ont d’abord été testés sur des modèles expérimentaux avant d’être étudiés chez l’homme. Chez celui-ci, Tamiflu® a été comparé avec un placebo (un traitement fictif) dans le cadre d’études évaluant le traitement de la grippe (2 413 adultes et adolescents, 741 patients âgés et 1 033 enfants). L’efficacité a été mesurée à l’aide d’une fiche de notation sur laquelle les patients consignaient leurs symptômes (sensation de fièvre, douleurs musculaires, maux de tête, mal de gorge, toux, sensation de malaise général et écoulement nasal).
- Prévention de la grippe : Tamiflu® a été étudié chez des personnes ayant été exposées à la maladie après qu’un membre de leur famille ait contracté la grippe (962 cas) ou au cours d’une épidémie (1 562 individus âgés de 16 à 55 ans et 548 personnes âgées en maisons de retraite). Les études ont mesuré le nombre de cas de grippe tels que mis en évidence par les examens de laboratoire. Une étude a également porté sur l’utilisation de Tamiflu® dans un cadre familial (277 familles), tant pour le traitement de la personne grippée que pour le traitement ou la prévention de la grippe chez les personnes en contact avec le malade.


Les effets démontrés à ce jour :
- Traitement chez l’adulte : l’utilisation de Tamiflu® a permis de réduire la durée de la maladie à 4,2 jours, contre 5,2 jours chez les patients sous placebo. Chez les enfants âgés de un à six ans, la durée de la maladie a été réduite de 1,5 jour.
- Prévention : Tamiflu® a réduit l’incidence de la grippe chez les personnes en contact avec une personne grippée. Dans l’étude menée au cours d’une épidémie, 1% des personnes sous Tamiflu® ont développé la grippe après contact, contre 5% des personnes sous placebo. Dans les familles comptant une personne grippée, 7% des membres du ménage ont développé la grippe après avoir reçu un traitement préventif par Tamiflu®, contre 20% chez les personnes n’ayant pas reçu de traitement préventif.

Pourquoi Tamiflu® a-t-il été approuvé ?
La grippe saisonnière est généralement prise en charge au moyen de la vaccination. Le comité des médicaments à usage humain (CHMP) a estimé que les bénéfices de Tamiflu® sont supérieurs à ses risques pour le traitement et la prévention de la grippe, en tant que méthode complémentaire utilisée en cas de pandémie ou lorsque les vaccins contre la grippe ne sont pas efficaces contre le virus de la grippe à l’origine de l’épidémie saisonnière.


Autres informations relatives à Tamiflu :
La Commission européenne a délivré une autorisation de mise sur le marché valide dans toute l’Union européenne pour Tamiflu® à Roche Registration Limited le 20 juin 2002. L’autorisation de mise sur le marché a été renouvelée le 20 juin 2007.

Délivrance :
Le médicament n’est délivré que sur ordonnance.

Dr. Catherine Solano
Source: medisite.fr

La grippe A(H1N1) pourrait toucher 30% des populations

Le virus de la grippe A(H1N1) voyage à une vitesse inédite et jusqu'à 30% des habitants des pays à forte densité de population risquent d'être infectés, déclare Magaret Chan, directrice générale de l'OMS.

Dans une interview publiée par Le Monde dans son édition de dimanche-lundi, le docteur qui dirige l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ajoute que si 60% des décès surviennent chez des personnes qui souffrent d'autres problèmes de santé, 40% concernent des jeunes adultes en bonne santé qui meurent en cinq à sept jours d'une pneumonie virale, une tendance inquiétante.

"Ce virus voyage à une vitesse incroyable, inédite", souligne-t-elle. "En six semaines, il parcourt la même distance que d'autre virus en six mois !".

L'OMS a annoncé vendredi que 209.438 cas de grippe A(H1N1) avaient été détectés à ce jour - un chiffre sous-estimé depuis que les pays ne doivent plus informer l'organisation de cas individuels - et que 2.185 personnes au moins en étaient mortes.

Les Amériques sont les plus touchées, avec 1.876 décès, suivies par l'Asie (139), l'Europe (85) et le Pacifique (64).

Margaret Chan explique que, si le virus se répand rapidement, il ne provoque pas de maladie chez la plupart des gens, ce qui ne cadre pas avec les plans préparés.

Mais cela ne signifie pas que l'OMS en fait trop, dit-elle.

"Dans beaucoup de pays, les services d'urgence et de soins intensifs sont extrêmement sollicités, voire surchargés", explique-t-elle. "Qu'arrivera-t-il si l'infection touche 20% à 30% de la population ? Qu'arrivera-t-il si la maladie devenait plus sévère sans que nous y soyons préparés ?".

La directrice générale de l'OMS exhorte toutefois les gouvernements à consacrer des ressources suffisantes aux autres maladies et espère que la grippe A(H1N1) restera bénigne lorsque la deuxième vague arrivera cet automne.

"Si ce n'est pas le cas, comment les gouvernements qui n'auront pas fait le nécessaire pour se préparer pourront-ils se justifier devant leur opinion publique ?", a-t-elle demandé.

La capacité annuelle de production de vaccins a été portée à 900 millions de doses, un niveau qui reste insuffisant mais qui n'avait jamais été atteint pour les autres pandémies, dit-elle.

L'OMS a reçu des engagements de dons pour financer la livraison de 150 millions de doses aux pays en développement.

Les autorisations de mise sur le marché ne sont pas encore arrivées et il n'est pas question d'accélérer le processus, sauf pour ce qui concerne les procédures administratives, a-t-elle ajouté en minimisant d'éventuels effets secondaires.

Yves Clarisse
Source: fr.news.yahoo.com

Face à la grippe A, l'Europe privilégie vaccins et prévention

Les autorités des pays européens se préparent à une pandémie de grippe A(H1N1) touchant un tiers de la population à l'automne mais ne prévoient pas la fermeture des écoles ou d'autres mesures drastiques. Lire la suite l'article

Elles privilégient pour le moment les mesures de prévention sur l'hygiène et comptent sur les vaccins dès que possible, tout en espérant que la mortalité du virus n'augmentera pas.

Quelque 200.000 doses de vaccin sont arrivées en Grande-Bretagne, d'autres en France, et les pays européens pensent pouvoir l'utiliser au mois d'octobre. Juste à temps, espèrent-ils, pour stopper une pandémie massive.

L'Italie, comme l'Espagne, la France et d'autres, voudrait vacciner 30 à 40% de sa population. "Il faut penser que l'impact indirect suffirait à empêcher le virus de se répandre rapidement dans la population", dit l'épidémiologiste Giovanni Rezza, de l'Institut supérieur de la santé italien.

La France pense pouvoir activer son dispositif de vaccination facultative et gratuite le 28 septembre, a dit jeudi la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, qui a commandé 94 millions de doses de vaccins.

Des messages de prévention sont diffusés à la télévision, à la radio et sur internet du 25 août au 25 septembre.

La rentrée dans l'Education nationale aura bien lieu le 2 septembre. Des classes seront fermées dès que trois cas de symptômes grippaux surviendront dans une même classe en l'espace d'une semaine.

En Slovénie, "tous les professeurs ont eu des instructions et chaque foyer recevra une brochure donnant des consignes d'hygiène", a dit la porte-parole de la ministre de la Santé.

Le gouvernement espagnol donnera la priorité à la vaccination des professionnels de santé et des instituteurs mais a refusé de reporter la rentrée scolaire, comme le demande l'opposition.

TRANSMISSION ACCÉLÉRÉE

La fermeture de nombreuses écoles, comme lors de l'arrivée de la grippe A(H1N1) en Grande-Bretagne au printemps dernier, n'est prévue par aucun gouvernement.

Les experts comprennent cette décision.

Dans une étude publiée fin juillet, des scientifiques britanniques ont prévenu que la fermeture des écoles pourrait retarder le pic de la pandémie mais n'empêcherait pas la propagation de la maladie.

Elle entraverait le fonctionnement de l'économie car les parents resteraient auprès des enfants, ont ajouté ces chercheurs de l'Imperial College de Londres.

Bien que le virus ne fasse que fragiliser les malades dans la plupart des cas, certains développent des complications et de jeunes enfants, des femmes enceintes ou des personnes souffrant d'obésité ou de diabète en sont mortes.

"Reste que cette maladie n'est pas mortelle mais qu'elle peut tuer", rappelle Liam Donaldson, conseiller pour la santé du gouvernement britannique.

La grippe A(H1N1) a tué 1.799 personnes jusqu'a présent, selon l'Organisation mondiale de la santé.

Dans l'hémisphère sud, en période hivernale, le virus semble se répandre plus rapidement.

"Le nombre d'Européens infectés est assez faible mais il semble inévitable que l'Europe doive se préparer à une transmission automnale et hivernale", prévient Angus Nicoll, spécialiste de la grippe au Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), basé à Stockholm.

"Il en faudra peu pour que (les pays européens) basculent vers une transmission accélérée", ajoute-t-il.

La rentrée scolaire pourrait être le déclencheur.

Avec Service France, Stephen Brown à Rome, Alexandra Zawadil à Vienne, Manca Ulcar à Ljubljana et Judy MacInnes à Madrid, version française Clément Guillou

Reuters Kate Kelland

Grippe A/H1N1: le Mexique s'attend à plus d'un million de cas cet hiver

Plus d'un million de personnes pourraient être contaminées par le virus grippal A/H1N1 cet hiver au Mexique, ont prédit vendredi les autorités sanitaires du pays où est apparu le nouveau virus au printemps. Lire la suite l'article

"Il est très probable -ou il existe la possibilité- que nous ayons un million de cas ou même plus", a déclaré le ministre mexicain de la Santé Jose Angel Cordova lors d'un déplacement dans le sud-est du pays.

M. Cordova a toutefois souligné que l'épidémie, pour le moment, se trouvait dans "une phase très stable" avec de 80 à 100 nouveaux cas diagnostiqués chaque jour au Mexique.

Depuis l'apparition du virus H1N1 fin avril au Mexique, 21.264 personnes ont été contaminées dans ce pays, dont 184 sont décédées, a précisé le ministre.

Dans l'hypothèse d'une propagation massive de la maladie cet hiver, le gouvernement a mis au point un plan national de lutte contre la grippe, prévoyant une fermeture sélective d'écoles dans les secteurs les plus touchés et une mobilisation de tous les médecins. Le Mexique prévoit également d'acquérir 30 millions de doses de vaccin.

Associated Press

Grippe A : le plan de vaccination français

Alors que le nombre de cas de grippe A(H1N1) en France était estimé à 4 500 par l'Institut de veille sanitaire au 25 août, les ministres de l'intérieur, Brice Hortefeux, et de la santé, Roselyne Bachelot, ont précisé la planification logistique de la campagne de vaccination qui sera mise en œuvre à l'automne. Cette vaccination sera proposée gratuitement pendant quatre mois dans des centres créés à cet effet dans chaque département. Le coût sera pris en charge par l'assurance-maladie – qui émettra des bons de vaccination – et par l'Etat.

Dans une circulaire, en date du 21 août, adressée aux préfets des zones de défense et aux préfets de région et de département, les deux ministres détaillent l'organisation d'un dispositif de "réponse sanitaire évolutive exceptionnelle", qui pourra être activé "à compter du 28 septembre". La circulaire-cadre n'aborde pas la question de la hiérarchie des populations auxquelles la vaccination sera offerte en priorité. Ce point sera précisé courant septembre par un arbitrage gouvernemental, après avis du Haut Conseil de la santé publique.

Dans la circulaire, Roselyne Bachelot et Brice Hortefeux indiquent que, dans le cadre de cette campagne de vaccination, "qui n'a pas vocation à se renouveler l'an prochain", le gouvernement a "commandé des doses de vaccins, afin d'être en mesure de proposer, si cela s'avérait nécessaire, à l'ensemble de la population une couverture vaccinale contre le nouveau virus".

DEUX INJECTIONS À TROIS SEMAINES MINIMUM D'INTERVALLE

Pour les deux ministres, "trois contraintes majeures" pèsent sur cette campagne : "La nécessité d'une traçabilité individuelle systématique liée aux exigences de la pharmacovigilance; la nécessité de définir un ordre de vaccination pour des populations prioritaires, compte tenu des délais de livraison; les volumes de données à traiter et les limites des systèmes d'information disponibles."


La traçabilité individuelle va être réalisée par le biais de l'assurance-maladie : chaque assuré ou ayant droit sera individuellement identifié, de même que le lot qui aura servi à sa vaccination. Le schéma retenu est celui de deux injections à trois semaines minimum d'intervalle.

La circulaire demande à chaque préfet de département d'établir, sous la coordination des préfets de zone, "un plan départemental de vaccination", de désigner "un chef de projet", de "constituer une équipe opérationnelle départementale" et de mettre en place "un comité de pilotage", qui associera "l'ensemble des acteurs territoriaux concernés".

Le plan devra comprendre un schéma départemental des centres de vaccination. Ces centres "spécialement créés pour l'occasion" seront au minimum au nombre de trois par département. Ils seront situés "dans des gymnases ou des salles polyvalentes". Un bassin de population donné leur sera rattaché, qui ne devra pas excéder plus de 100 000 habitants. Il comprendra une ou plusieurs "équipes types de vaccination", qui "ne peuvent fonctionner qu'en présence continue d'un médecin ou d'un infirmier." Une équipe "devra être en mesure de vacciner de l'ordre de 15 000 individus sur quatre mois."

Afin de ne pas perturber leur fonctionnement, la circulaire exclut "les établissements de santé du champ des centres de vaccination." En revanche, les professionnels de santé travaillant dans le système hospitalier seront vaccinés dans le cadre d'un dispositif organisé selon le même cahier des charges au sein de leur établissement. Les praticiens libéraux seront vaccinés dans le cadre des centres départementaux. La vaccination "des élèves et de toute la communauté éducative sera assurée par des équipes mobiles dans les établissements scolaires." Il en sera de même "dans les lieux de vie collective ou les lieux fermés" (détenus, étrangers en rétention administrative…).

Les préfets auront également à charge de recenser "les ressources humaines mobilisables au niveau départemental". Ce terme recouvre notamment les professionnels de santé "de plein exercice" (médecins, internes en médecine, infirmières diplômées d'Etat), ceux placés sous la responsabilité d'un professionnel de plein exercice (étudiants en médecine et étudiants infirmiers). Ces deux catégories de personnels sont habilitées à pratiquer l'injection vaccinale.

Si leur recrutement se fait sur la base du volontariat, ils seront placés dans le cadre d'une réquisition, ce qui a entre autres pour effet de couvrir leur responsabilité civile professionnelle.

Enfin, les préfets devront réaliser une estimation de la totalité des coûts afin de déterminer les financements qui "seront rapidement alloués par l'Etat pour assurer le fonctionnement des centres". Ils devront adresser au gouvernement leur rapport sur la mise en œuvre de la circulaire pour le 10 septembre.

Paul Benkimoun

Source: lemonde.fr

Grippe A(H1N1): pas de vaccin avant la mi-octobre aux Etats-Unis

Les premiers vaccins contre la grippe A (H1N1) ne devraient pas être disponibles avant octobre, a annoncé le nouveau directeur du Centre américain pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC). Lire la suite l'article


"Nous avons littéralement mobilisé plus de 1.000 personnes au sein du CDC qui travaillent sur le H1N1", a déclaré le Dr Thomas Frieden dans une interview accordée aux agences de presse Reuters et AP.

Lundi, les conseillers pour les sciences et technologies de la présidence américaine avaient estimé que le gouvernement fédéral devait accélérer le stockage des vaccins et médicaments contre la grippe A (H1N1), espérant que les premières doses seraient disponibles dès la mi-septembre.

Mais ce calendrier ne cadre pas avec l'état actuel de production du vaccin. "Ce n'est pas possible compte tenu de la technologie dont nous nous disposons aujourd'hui", a souligné le Dr Frieden.

Cinq laboratoires pharmaceutiques travaillent à la production de vaccins pour le marché américain: AstraZeneca via sa filiale MedImmune, CSL, GlaxoSmithKline, Novartis et Sanofi-Aventis.

Des essais sont en cours pour déterminer si une ou deux injections seront nécessaires pour l'immunisation.

D'après le département de la Santé, 45 millions de doses pourraient être disponibles à la mi-octobre, puis 20 millions de doses supplémentaires la semaine suivante.

Mais les responsables de la santé redoutent une "ruée" sur les vaccins. "A mesure que des personnes tomberont malades, gravement malades ou mourront de la grippe, nous assisterons à une demande accrue de vaccin, et c'est un des défis qui nous attend", a dit le Dr Frieden.

Maggie Fox, version française Henri-Pierre André

Reuters

Grippe A - 90.000 Américains menacés de mort

30 à 50% de la population risquent d'être infectés cet automne et cet hiver
La grippe A (H1N1) pourrait contaminer jusqu'à la moitié de la population américaine cet automne et cet hiver et causer jusqu'à 90.000 morts, ont annoncé lundi dans un rapport des conseillers scientifiques du président américain Barack Obama.

Dans son "scénario plausible" de l'évolution de l'impact de la grippe A(H1N1) aux Etats-Unis, l'organe qui conseille le président en matière scientifique, le PCAST (President's Council of Advisors of Science and Technology) anticipe de fortes tensions au niveau de la couverture santé du pays qui aurait à faire face à un déluge de malades. L'épidémie pourrait provoquer l'infection de "30 à 50% de la population américaine cet automne et cet hiver avec de 20 à 40% de la population porteuse des symptômes (60 à 120 millions de personnes), dont plus de la moitié serait à la recherche d'une prise en charge médicale", explique le rapport.

Jusqu'à 1,8 million de personnes pourraient être admises à l'hôpital, dont jusqu'à 300.000 auraient besoin d'un traitement dans une unité de soins intensifs.
"Ces patients très malades pourraient occuper de 50 à 100% des lits d'unités de soins intensifs dans les régions touchées lors du pic de l'épidémie, ce qui engendrerait de fortes tensions dans ces unités qui fonctionnent déjà presque à pleine capacité en temps normal", est-il écrit dans le rapport.
L'épidémie "pourrait provoquer de 30.000 à 90.000 morts aux Etats-Unis, avec une concentration de cas chez les enfants et les jeunes adultes", est-il ajouté. Des chiffres à comparer aux 30.000 ou 40.000 morts liés chaque saison à la grippe classique (qui touche essentiellement les plus de 65 ans).
La résurgence de la grippe A(H1N1) pourrait intervenir en septembre avec la rentrée scolaire et son pic à la mi-octobre.

Or, le vaccin ne devrait pas être disponible avant la mi-octobre et il faudra plusieurs semaines avant que les gens développent une immunité, dit le rapport.
"Ce décalage possible pourrait réduire fortement l'utilité d'une vaccination", indiquent les conseillers de la Maison Blanche.
Selon ce rapport, "il est peu probable que le H1N1 de 2009 ressemble à la pandémie mortelle de 1918-1919", mais "l'actuel virus constitue une grave menace pour la santé publique du pays" et "la gravité de son impact dépendra pour beaucoup du comportement des individus".
Des conseils de prévention sont réitérés : "se laver les mains fréquemment et rester à la maison lorsqu'on est malade se révélera crucial", dit le rapport des conseillers à la Maison Blanche, qui prône également "des campagnes d'éducation intensives" et des règles plus souples dans les entreprises et les écoles pour faciliter l'absentéisme nécessaire en cas de maladie.

"Les lieux de travail devraient assouplir leurs règlements contre l'absentéisme, afin que les employés ne ressentent pas la pression de devoir venir au travail lorsqu'ils sont malades", suggère le rapport de la Maison Blanche.
"Le virus H1N1 peut affecter tous les aspects de notre vie, de notre économie à notre sécurité intérieure en passant par notre éducation", a déclaré la secrétaire à la Sécurité intérieure, Janet Napolitano.

Par AFP

Toutes les vertus du vinaigre de cidre

Anti-infectieux, bon pour la peau, digestif, antibactérien, le vinaigre est une pharmacie à lui tout seul. Nos recettes pour l'utiliser à toutes les sauces.


Le vinaigre facilite la digestion

Composé à 95 % d'eau, le vinaigre apporte une quantité négligeable de calories : à peine 2 par cuillère à soupe. De plus, sa saveur acidulée agissant comme un exhausteur de goût, il permet de diminuer la quantité de sauce destinée à relever les plats. "Il facilite aussi la digestion des aliments auxquels il est associé, souligne le Dr Pierre Dukan, nutritionniste. Grâce à son action protéolytique et émulsifiante, il prédigère les protéines et facilite la dégradation des graisses." Une propriété qui atténue la saveur trop grasse de certains aliments, comme les fritures et les poissons gras...
Mais comment faire son choix ? "Celui de cidre fait probablement partie des meilleurs, répond le Dr Dukan. Il allie l'intérêt de la fermentation et les qualités nutritionnelles de la pomme, tout en apportant un peu de bêta-carotène." Faute d'études suffisamment étayées, on ne peut pas affirmer qu'il possède une action amincissante, mais les travaux réalisés jusqu'à maintenant tendent à montrer une action positive sur le taux de "mauvais" cholestérol et sur le poids.
Le vinaigre de vin conserve, quant à lui, une partie des nutriments du raisin : magnésium, calcium, potassium, polyphénols... La bonne idée : en choisir plusieurs et les utiliser en alternance.
Il tue les microbes
Le vinaigre constitue la base de nombreuses marinades. Il réalise en effet une "cuisson superficielle" des aliments permettant leur attendrissement. Son acidité lui confère également une puissante action antibactérienne. "Quand on fait mariner une pièce de gibier dans une préparation à base de vinaigre, explique le Dr Dukan, la quasi-totalité des microbes est détruite. Voilà pourquoi on l'utilise avec des aliments crus : saumon cuit en gravlax (mariné à l'aneth), sushis, crustacés... "
Mais attention à son action sur les légumes : en prédigérant la cellulose de la salade verte, il peut rendre cette dernière toute raplapla en quelques dizaines de minutes. Enfin, tordons le cou à une idée reçue : son acidité n'entraîne pas d'aigreurs et ne fait pas mal à l'estomac. Celui-ci produit des sucs beaucoup plus acides que le vinaigre lui-même. Pas de restriction sauf en cas d'ulcère sévère, de gastrite ou de reflux gastro-oesophagien.

Catherine Cordonnier
Source : topsante.com

Calcium : il protège du cancer du côlon

Le calcium aurait un effet protecteur contre le cancer du côlon. Des chercheurs ont en effet montré que les personnes qui prenaient des suppléments en calcium avaient un risque de cancer du côlon qui diminuait de moitié.
Les rôles du calcium dans l'organisme sont multiples : calcification osseuse, contraction musculaire, transmission d'informations dans le système nerveux, etc. Des chercheurs américains viennent encore de prouver qu'il avait un effet protecteur contre le cancer du côlon.

Le suivi à long terme (10 à 16 ans) de plus de 130.000 hommes et femmes a en effet montré que les personnes qui absorbaient quotidiennement plus de 1250 milligrammes de calcium avaient un risque de cancer du côlon réduit de 35 % par rapport à celles qui en consommaient moins de 500 milligrammes par jour. Les résultats sont encore plus nets chez les hommes fumeurs et ne concernent que le cancer du côlon distal (partie la plus proche de l'anus).
De plus, une supplémentation en calcium chez les personnes ne consommant pas plus de 700 mg par jour dans leur alimentation diminuait leur risque de 48 % par rapport aux personnes ne prenant pas de suppléments calciques. Cela signifie que cet effet protecteur s'exerce dans la limite des apports journaliers recommandés et qu'il ne sert à rien d'en consommer davantage.

Cette étude souligne l'importance de suivre les recommandations nutritionnelles. Rappelons que l'apport journalier recommandé en calcium est de 1 000 à 1 400 milligrammes par jour chez l'adulte. On le trouve en abondance dans les produits laitiers (les fromages, le lait, les yaourts, etc.) et dans une moindre mesure dans les fruits, les légumes, les céréales et les eaux de boisson.
A titre d'exemple, 300 mg de calcium (soit un quart des besoins journaliers) peuvent être apportés par :


1/4 de litre de lait

2 yaourts

300g de fromage blanc

30 g d'emmental ou de fromage cuit à pâte pressée

80g de camembert

1 kg d'orange

1 chou vert


Dr Philippe Presles
Wu, Journal of the National Cancer Institut2002; 94: 437-446.

Source : e-sante.fr

Gestes simples pour prévenir la grippe

La vaccination

Elle n'est disponible que sur ordonnance médicale, et l'injection doit être pratiquée par un médecin ou une infirmière. Le vaccin a une durée de vie d'environ 1 an car le virus peut muter d'une année sur l'autre. L'injection est donc à renouveler tous les ans. Le vaccin n'est efficace que 10 à 15 jours après l'injection. Il est donc recommandé de se faire vacciner vers la mi-octobre. Les premières épidémies ont généralement lieu début novembre.

Inconvénients : quelques douleurs locales ou des rougeurs au point d'injection peuvent apparaître, mais cela reste très rare. Coût : gratuit pour les plus de 65 ans et les personnes souffrant d'une maladie chronique (diabète, insuffisance respiratoire ou cardiaque). Sinon, comptez environ 7 la dose de vaccin.


Pour maintenir ses défenses naturelles
Faire de l'exercice régulièrement : essayez de marcher au moins 20 minutes par jour. Descendez par exemple une ou deux stations avant votre arrêt normal, ou empruntez les escaliers plutôt que l'ascenseur.

Bien dormir : pendant votre sommeil, votre corps recharge ses batteries. Bien reposé, votre organisme se défendra mieux contre les virus.

Ne pas abuser de l'alcool.

Se détendre : le stress nuit à votre système immunitaire. Alors envisagez les massages, les bains moussants et relaxants, ou encore la pensée positive le soir en rentrant.


Pour limiter les risques de contagion
Se laver les mains souvent et éviter de les porter aux yeux, au nez ou encore à la bouche.

Eviter de se trouver trop proche d'une personne qui est infectée par le virus de la grippe ; Eviter de serrer les mains, d'embrasser.

Se couvrir la bouche à chaque quinte de toux ; Se couvrir le nez à chaque éternuement.

Utiliser des mouchoirs en papier à usage unique.

Le port d'un masque chirurgical (acheté en pharmacie) permet aussi d'éviter la diffusion des microbes en cas de maladie. Vous ne contaminerez ni bébé ni les personnes âgées et fragiles de votre entourage.

Pendant les périodes d'épidémie, il est recommandé d'éviter de s'attarder dans les lieux publics.

Penser à aérer son logement chaque jour pour en renouveler l'air.

Source : TopSante.com
News.yahoo

COMMENT RÉDUIRE LA CHARGE DU DIABÈTE?

Si l’on ne prend pas des mesures urgentes, les décès liés au diabète augmenteront de plus de 50 % dans les dix ans à venir.

Pour prévenir le diabète de type 2 et ses complications, il faut :

Surveiller son poids.
Faire de l’exercice physique : au moins 30 minutes d’exercice régulier d’intensité modérée presque tous les jours. Des efforts plus intenses sont parfois nécessaires pour éviter de prendre du poids.
Un diagnostic précoce est possible au moyen de tests sanguins relativement bon marché.

Le traitement du diabète consiste notamment à abaisser la glycémie et à réduire d’autres facteurs de risque connus qui endommagent les vaisseaux sanguins. Le sevrage tabagique est également important pour éviter les complications.

Les interventions à la fois économiques et faisables dans les pays en développement sont notamment les suivantes :

Correction modérée de la glycémie. Les malades souffrant du diabète de type 1 ont besoin d’insuline ; les malades atteints du type 2 peuvent être soignés à l’aide de médicaments par voie orale mais peuvent aussi avoir besoin d’insuline ;
Contrôle de la tension artérielle ;
Soins des pieds.
Les autres interventions visant à réduire les coûts sont notamment :

Le dépistage de la rétinopathie (qui entraîne la cécité) ;
Le contrôle des lipides sanguins (pour réguler la cholestérolémie) ;
Le dépistage des premiers signes d’atteinte rénale due au diabète. disease.
Ces mesures doivent s’accompagner d’une bonne alimentation, d’exercice physique régulier, du maintien d’un poids normal et de l’abstinence tabagique.

Source : Who int / media centre

QUELLES SONT LES CONSÉQUENCES LES PLUS FRÉQUENTES DU DIABÈTE?

A la longue, le diabète peut entraîner des lésions du cœur, des vaisseaux sanguins, des yeux, des reins et des nerfs.

La rétinopathie diabétique est une cause importante de cécité et résulte de l’accumulation de lésions des petits vaisseaux de la rétine. Au bout de 15 ans, environ 2 % des diabétiques perdent la vue et environ 10 % ont un grave handicap visuel.
Les neuropathies diabétiques sont des lésions nerveuses causées par le diabète ; jusqu’à 50 % des diabétiques en souffrent. Les neuropathies diabétiques peuvent engendrer toutes sortes de problèmes, mais les symptômes courants sont des fourmillements, des douleurs, un engourdissement ou une faiblesse dans les pieds et les mains.
Associée à une mauvaise circulation sanguine, la neuropathie augmente le risque d'ulcère du pied pouvant nécessiter l’amputation.
Le diabète figure parmi les principales causes d’insuffisance rénale. Entre 10 et 20 % des diabétiques meurent d’une insuffisance rénale.
Le diabète augmente le risque de cardiopathie et d’accident vasculaire cérébral. Cinquante pour cent des diabétiques meurent d’une maladie cardiovasculaire (principalement cardiopathie et accident vasculaire cérébral).
Le risque global de décès est au moins deux fois plus important chez les diabétiques que chez les non diabétiques.

Source : Who int/media centre

Diabète sucré

Le diabète est une maladie chronique qui survient lorsque le pancréas ne produit pas assez d'insuline ou lorsque l'organisme n'est pas capable d'utiliser efficacement l'insuline qu'il produit. Il en résulte une concentration accrue de glucose dans le sang (hyperglycémie).

Le diabète de type 1 (connu auparavant sous le nom de diabète insulinodépendant ou diabète juvénile) se caractérise par une production d'insuline insuffisante.

La diabète de type 2 (appelé jadis diabète non insulinodépendant ou diabète adulte) résulte de l'utilisation inadéquate de l'insuline par l'organisme. Il est souvent la conséquence d'un excès pondéral et de l'inactivité physique.

Le diabète gestationnel est l'hypoglycémie qui est détectée pendant la grossesse.


Source : Who int .